Les différents parkings publics du centre-ville ont connu ces dernières années une baisse de leur fréquentation. En instaurant la première heure de gratuité à partir de la rentrée, la nouvelle municipalité espère inverser la tendance et ainsi faire revenir les angevins en centre-ville.
Les chiffres dévoilés par le courrier de l’ouest provenant de la Sara, société d’économie mixte chargée de gérer les parkings de la ville, montrent une baisse importante de la fréquentation des parkings de la ville.
Au total, 9 des 13 parkings gérés par la ville ont vu leur activité diminuer en 2013. Une perte de 56 781 tickets par an, soit une baisse de 2,8 % par rapport à 2012.
Le parking des Berges de Maine à côté du Multiplexe enregistre la plus forte baisse (19,6 %), devant Molière (-18,8 %) et République à Fleur d’Eau (-14,6 %).
Seulement quatre parkings voient leur fréquentation augmenter : ceux du CHU (+ 26,1 %), Marengo (+2,7 %), Mitterrand (1,9 %) et celui du Ralliement (+ 0,5 %). Un chiffre à prendre avec précaution pour ce dernier. Avant sa rénovation et l’arrivée du tramway, il enregistrait 450 000 tickets en 2007. Six ans plus tard, il en comptait 340 700, soit une baisse de 24 %.
Les commerçants du centre-ville alertaient depuis de nombreux mois la municipalité d’une baisse de fréquentation du centre-ville. Celle-ci se retrouve inévitablement dans la fréquentation des parkings.
La crise qui dure depuis 2008, l’ouverture de l’Atoll et l’augmentation des tarifs de stationnement en 2012 expliquent certainement en partie cette désertion des parkings.
Notons toutefois que dans le même temps, Irigo a enregistré une hausse de 26 % de voyageurs sous l’impulsion du tramway. Cette augmentation, qui concerne l’ensemble de l’agglomération, profite certainement au centre-ville.
Pour tenter de faire revenir les angevins en cœur de ville, la nouvelle majorité va proposer dès le 1er septembre, une heure de gratuité dans l’ensemble des parcs de stationnement de la ville. A l’exception des parkings Marengo et Saint Laud I et II qui ne seront pas concernés.
Le manque à gagner pour la ville s’élèvera à 750 000 euros.
