A partir du 1er octobre 2019, l’association Le Refuge ouvrira à Angers 30 places réservées à de jeunes réfugiés victimes de violences homophobes ou transphobes dans leur pays.
Le Refuge s’est vu confier par le ministère de l’Intérieur l’expérimentation d’un dispositif d’hébergement et d’accompagnement de jeunes réfugiés victimes de violences homophobes ou transphobes dans leur pays. Le 1er octobre 2019, l’association ouvrira 30 places d’hébergement situées dans six appartements à Angers à des jeunes de moins 30 ans. Une première en France.
Elle accompagnera chaque jeune de manière personnalisée afin leur faire recouvrer une autonomie personnelle, sociale et professionnelle. Elle disposera d’un financement à hauteur de 273 750 euros pour assurer le fonctionnement de ce dispositif.
« Nous avons décidé de confier ce projet à notre délégation départementale du Maine-et-Loire après concertation en interne », explique Nicolas Noguier, président du Refuge. « Les équipes angevines et régionales ont fourni un travail exemplaire, en lien avec le maire d’Angers Christophe Béchu et les services de la ville. Nous avons aussi le soutien de la présidente de la région Pays-de-la-Loire Christelle Morançais et de sa vice-présidente Laurence Garnier, ainsi que des préfectures de la région et du département ».
La ville d’Angers a attribué au Refuge un local destiné au personnel éducatif et aux bénévoles, composé de trois bureaux et d’une salle commune d’accueil et de vie, où l’association pourra organiser ses réunions collectives, ses bilans mensuels et ses permanences à destination des jeunes. Le Refuge va recruter deux salariés à temps plein dans l’action sociale et créer un poste de secrétaire comptable sur Angers à partir du 1er septembre.
Les demandeurs d’asile représentent environ 30% du public hébergé et accompagné par Le Refuge. Depuis 2015, la structure a vu leur effectif fortement augmenter, passant de 30 jeunes à 146 en 2018.