Les conditions de vie des étudiants angevins se dégradent
Société

Les conditions de vie des étudiants angevins se dégradent

Une étude publiée par l’association COP1, en partenariat avec l’Institut français d’opinion public (IFOP), révèle que les problèmes d’accès aux soins et l’isolement s’accentuent pour les étudiants angevins.

L’association COP1 propose 150 créneaux de distribution alimentaire chaque semaine. – © Angers Villactu

Selon une enquête menée par l’IFOP pour l’association COP1, 59 % des étudiants bénéficiaires d’une aide alimentaire renoncent à des soins médicaux par manque d’argent. A Angers, ils sont 65 % à en refuser pour ce même motif.

L’association de lutte contre la précarité note également que 50 % des 812 étudiants interrogés déclarent avoir renoncé à des produits alimentaires trop chers et près d’un étudiant sur deux (46 %) a déjà sauté un repas en raison de l’inflation.

A l’échelle nationale, 45 % des étudiants affirment avoir renoncé à l’achat de produits électroniques et 43 % à des produits d’hygiène. Au total, ils sont 36 % à envisager un recours à une aide alimentaire.

Des difficultés auxquelles s’ajoutent une situation d’isolement pour 66 % des étudiants angevins bénéficiaires, contre 54 % à l’échelle nationale. « Les services de santé universitaires et des écoles sont surchargés et, bien souvent, en sous-effectif », déplore l’association.

Face à ces constats, l’antenne angevine propose des distributions alimentaires gratuites tous les jeudis, accessibles sur réservation, ainsi qu’un suivi et un accompagnement des étudiants axés sur différentes problématiques telles que l’isolement, l’accès au droit ou à la culture.