Pour aider des jeunes en difficulté, des chantiers d’insertion sont menés depuis 2016 par la ville d’Angers avec l’aide des maisons de quartiers, d’éducateurs spécialisés et du J, Angers connectée jeunesse.
Les acteurs ayant encadré les chantiers de jeunes étaient conviés à une cérémonie de remerciement ce jeudi 22 juin. – © Eline Vion
Ce jeudi 22 juin 2023, les locaux d’Angers Jeunesse Connectée ont accueilli tous les acteurs qui ont contribué au succès des chantiers de jeunes, initiés par la ville d’Angers. Éducateurs, professionnels encadrants et élus de quartiers ont été remerciés par Benjamin Kirschner, adjoint au maire en charge de la jeunesse et de la vie étudiante, ainsi que par Benoît Boulang, responsable du J, la structure jeunesse de la ville.
Depuis leur création en 2016, pas moins de 77 chantiers ont ouvert la voie à une réinsertion vers l’emploi ou la formation pour 266 jeunes, souvent en difficulté scolaire ou marginalisés de la société.
« Grâce à des activités variées telles que l’entretien d’espaces verts, la construction de mobilier urbain et la peinture en bâtiment, la grande majorité d’entre eux a pu regagner confiance en soi et renouer avec les exigences du monde du travail. Cela permet de renforcer le lien social et les compétences de savoir-être », indique Alain Gadonneix, administrateur de l’Association pour la sauvegarde de l’enfant et de l’adolescent (ASEA).
Pendant une semaine, des équipes composées de jeunes âgés de 16 à 25 ans se sont investies dans cinq jours de chantier à raison de six heures par jour, encadrées par des éducateurs de l’ASEA, ainsi que par des animateurs de maisons de quartier.
Parmi ces chantiers, plusieurs fresques ont été réalisées. L’une d’entre elles, réalisée en juin 2021 avec l’artiste Doline Legrand, se trouve dans la Doutre. Une seconde fresque, réalisée en novembre 2021 par quatre jeunes en collaboration avec l’artiste Vincent Dupe, se trouve quant à elle en plein centre-ville. Le réaménagement des espaces verts de la ville a également fait partie de ces chantiers, comme en témoigne le rafraîchissement du stade de Belle-Beille réalisé par trois jeunes en 2018, ou encore le chantier de la montée Saint Maurice auquel d’autres jeunes ont participé en 2021.
Par Eline Vion.
