Du 11 au 13 octobre, le grand public pourra venir dans le centre-ville d’Angers à la rencontre du 6e régiment du Génie qui fête cette année ses 130 ans.
Le 6e régiment du Génie va fêter ses 130 ans – © 6e régiment d’Angers
Créé en 1894 à Angers, le 6e régiment du Génie installé dans les Hauts-de-Saint-Aubin reste assez mystérieux pour les angevins qui peuvent pourtant croiser régulièrement des militaires dans leur véhicule aux quatre coins de la ville.
Cette unité opérationnelle de l’Armée de terre a pour vocation d’être engagée au combat au sein de la 9e Brigade d’Infanterie de Marine (BIMa). Sur les terrains, ces hommes et femmes sont chargés du franchissement d’obstacles, ou de leur création afin d’empêcher l’ennemi d’avancer. Leur spécialité concerne également la création de camp et de zone de vie.
Le 6e régiment du Génie compte 1 100 hommes et femmes en activité, complétés par 400 réservistes, soit l’une des plus importantes unités de l’Armée de terre.
Une fête pour les 130 ans
Cette année, le 6e régiment fête ses 130 ans d’existence, avec des événements les 11, 12 et 13 octobre à Angers.
« J’ai voulu que l’on célèbre cet anniversaire dans le centre-ville pour aller davantage à la rencontre des angevins », explique le colonel Benoît de Ligniville, à la tête du 6e régiment du Génie.
Durant ces trois jours, le public pourra assister à des démonstrations et profiter de nombreuses animations. Entre la place la Rochefoucauld, le quai Tabarly, Cœur de Maine, et la place du Ralliement, les démonstrations sur l’eau et sur terre se succéderont, avec également un colloque sur l’histoire militaire le vendredi à 20 heures, et une cérémonie militaire le samedi à 19 h. Les savoir-faire et des matériels militaires seront aussi présentés au grand public.
L’argent récolté à l’occasion de cet anniversaire sera reversé à des associations d’entraide qui soutiennent les blessés et les familles endeuillées de l’Armée de terre. « C’est un sujet qui nous touche particulièrement, indique le colonel Benoît de Ligniville. Récemment, nous avons perdu l’un des nôtres en Irak. Au total, il y a eu 3 500 morts au sein du régiment, principalement durant la Première guerre mondiale. Nous avons à cœur de porter cette cause et de la faire avancer ».
Par Sylvain Réault.
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