Le studio d’animation angevin Holy Bird voit les choses en grand
Economie

Le studio d’animation angevin Holy Bird voit les choses en grand

Spécialisé dans la réalisation de courts-métrages d’animation en deux dimensions pour les entreprises et institutions, le studio angevin Holy Bird a réalisé une levée de fonds de 400 000 euros. Après le local, elle vise le marché national, voire européen.

Etienne Issartial et Arnaud Drazek dirigent Holy Bird – © Angers.Villactu.fr

Créé par Etienne Issartial et Arnaud Drazek en 2021, Holy Bird propose aux entreprises et institutions la réalisation de courts-métrages d’animation en deux dimensions. En novembre dernier, le studio a levé 400 000 euros grâce à un investisseur local. Avec cinq salariés, Holy Bird accompagne à ce jour dans leur communication de nombreuses entreprises locales comme Irigo, l’IAE d’Angers, MSD Santé Animale, ou encore Néolithe.

Un développement à l’échelle nationale

Si le studio travaille sur quelques projets au niveau national, cette levée de fonds doit lui permettre de passer à la vitesse supérieure. « Désormais, notre volonté est de se faire connaître au niveau national, explique Arnaud Drazek. Notre objectif est de rendre accessible l’usage de l’animation dans la communication de la plupart des entreprises. Nous avons un enjeu important d’innovation afin de faire baisser le coût de production ».

Pour ce faire, Holy Bird va étoffer son équipe et recruter prochainement un directeur de clientèle et un chargé de production.

En 2023, la startup a réalisé un chiffre d’affaire de 200 000 euros. Il devrait se rapprocher des 300 000 euros en 2024. « Avec Holy Bird, nous sommes orientés vers la communication et le marketing émotionnel. En France, il existe une centaine de studios d’animation, majoritairement tournés vers le cinéma. Il y a donc une véritable opportunité de développement », ajoute Arnaud Drazek.

Un projet de série d’animation

En parallèle des créations pour ses clients, Holly Bird a un projet de série d’animation à destination des enfants. Baptisée « Bernard le crabe », la série a pour objectif de mettre en images des histoires pensées par les enfants eux-mêmes. Etienne Issartial et Arnaud Drazek cherchent aujourd’hui des diffuseurs et un financement pour permettre à cette série de voir le jour.

Par Sylvain Réault.

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