A 6 heures ce matin, les forces de l’ordre ont commencé à évacuer le squat de la Grande Ourse, installé depuis 2019 dans un ancien magasin de meubles, quai Robert-Fèvre, à Angers.
Les forces de l’ordre ont procédé à l’évacuation du squat ce jeudi matin- Angers.Villactu.fr
Depuis novembre 2019, la Grande Ourse, qui se présente comme un collectif, avait investi un ancien magasin de meubles quai Robert-Fèvre, à Angers. Le bâtiment, racheté par un entrepreneur angevin pour en faire des logements, est transformé en un lieu accueillant des sans domicile fixe, des étudiants, des militants et des réfugiés. A l’intérieur, le collectif de la Grande Ourse propose également une partie friperie, un café, des ateliers, des conférences et même une « auto-école autogérée ».
La Grande Ourse avait trouvé un accord avec le propriétaire pour occuper les lieux jusqu’en juin 2020. Saisi, le tribunal prononce une expulsion du squat en octobre dernier. Ce jeudi 21 janvier, au petit matin, les forces de l’ordre ont procédé à l’évacuation du squat.
Une dizaine de personnes étaient présentes au moment de l’évacuation – Angers.Villactu.fr
« Les opérations d’évacuation se sont déroulées dans le calme, avec le concours des forces de l’ordre et la présence des services de l’État compétents. Neuf personnes étaient présentes au moment de l’intervention et ont fait l’objet d’un contrôle d’identité. Pour répondre à l’urgence sanitaire, des solutions d’hébergement temporaires ont été proposées aux occupants. Les personnes présentes dans le squat feront l’objet d’un examen individuel de leur situation administrative afin de vérifier leur droit au séjour », explique la préfecture.
Plusieurs bennes ont été installées sur la place la Rochfoucault afin de vider les lieux. Les personnes encore présentes dans le squat ont pu rentrer afin de récupérer leurs effets personnels.
L’intérieur du squat de la Grande Ourse – Préfecture de Maine-et-Loire.
« Des personnes sans hébergement y étaient accueillies dans des conditions d’insalubrité et de dangerosité inacceptables, du fait de la vétusté du bâtiment, de l’accumulation de divers matériaux et déchets et des nombreux branchements électriques », ajoute la préfecture.
