Ce jeudi 3 novembre, l’Agence Régionale de Santé (ARS) des Pays de la Loire tenait une conférence de presse pour faire le point sur la situation épidémique dans la région.
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« Nous constatons depuis quelques jours un ralentissement de la baisse de l’épidémie avec une forme de plateau qui apparaît. Ce n’est pas catastrophique, mais il faut rester vigilant », indique Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l’ARS des Pays de la Loire.
La baisse, certes moins rapide, se poursuit dans le Maine-et-Loire avec un taux d’incidence à 78,2 contre 78,4 mardi dernier. Le taux de positivité remonte légèrement à 9,1 contre 8,9 en début de semaine.
Le 10 novembre dernier, le directeur de l’ARS avait demandé à l’ensemble des établissements de santé de déprogrammer au moins 20 % de leurs activités opératoires. Avec l’amélioration de la situation sanitaire, les établissements peuvent de nouveau programmer des opérations.
« Ne relâchons pas nos efforts, surtout avec les fêtes qui approchent et le déconfinement prévu le 15 décembre », prévient Jean-Jacques Coiplet. Des propos appuyés par le Dr Pierre Blaise, directeur scientifique à l’ARS : « L’enjeu est d’éviter une troisième vague. Il y a aujourd’hui une préoccupation autour des fêtes de fin d’année. Le risque est réel et a été démontré au Canada avec la fête de Thanksgiving qui a déclenché une poussée épidémique qui s’est soldée par un reconfinement. Le risque d’une troisième vague après les fêtes n’est pas nul. »
Pour éviter que les fêtes de Noël n’entraînent une nouvelle hausse des contaminations, le Dr Pierre Blaise appelle à la prudence : « Il faut être le moins nombreux possible. Sans compter les enfants, six personnes c’est déjà bien. Il est important d’éviter un brassage trop important en multipliant les réunions de famille ou les visites aux amis. Enfin, y compris dans les milieux familiaux, nous devons respecter les gestes barrières, se laver régulièrement les mains et porter le masque au maximum. »
