Vendredi après-midi les usagers des bus de la Cotra ont dû faire face à une grève de 15 heures à 16 heures. Les travaux du tramway et l’agression d’un de leurs collègues est à l’origine du ras-le-bol des chauffeurs de la Cotra.
Vendredi après-midi, presque tous les bus en service ont cessé de rouler. Les usagers de la Cotra ont été pris un peu au dépourvu, la grève avait été décidé par les trois syndicats, CFDT, CGT, CFTC, la veille au soir. La raison de ce débrayage est le ras-le-bol des chauffeurs du réseau de la Cotra sur leurs conditions de travail pendant les travaux du tramway et les insultes ou agressions qui peuvent avoir lieu.
Le 31 mai, un chauffeur de bus avait été agressé par trois personnes. Le mardi 2 juin, les travaux du tramway qui entraînent la circulation sur une voie à hauteur du carrefour du Haras, entre le boulevard du Roi-René et le boulevard Foch avaient occasionné jusqu’à une heure de retard.
Le lendemain suite à une réunion de crise à l’Agglomération la police municipale a été appelé en renfort pour aider à fluidifier le trafic. La circulation entre la rue Saint-Julien et le carrefour du haras a été interdite ce qui a permis d’améliorer quelque peu la situation.
Il y a quelques jours un chauffeur de bus a été giflé par une femme à qui il avait demandé son titre de transport. L’agression de trop pour les chauffeurs de bus qui ont donc décidé de mettre à l’arrêt plus d’une centaine de bus, selon les syndicats.
Malgré l’intervention de la police et la fermeture à la circulation de certaines rues, « les retards sont encore de 20 à 30 minutes. Les usagers sont exaspérés » confie Joël Marchand, délégué syndical CFDT à la Cotra.
A partir de lundi, un nouveau dispositif va être mis en place, invitant les automobilistes à passer par la rue Desjardins. Si cela ne suffit pas la circulation pourrait être interdite aux véhicules légers dans le sens Haras-Mairie.