Le Préfet va prendre ce samedi un arrêté rendant obligatoire le port du masque sur l’ensemble du département de Maine-et-Loire.
La recrudescence de la circulation du virus entraîne une série de nouvelles mesures qui s’appliqueront dès ce week-end. Après l’intervention du Président de la République mercredi soir, le Premier ministre a décrété l’Etat d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire à partir du samedi 17 octobre 2020.
Sur l’ensemble du territoire, l’Etat d’urgence sanitaire entraîne l’interdiction de toutes les fêtes privées (cérémonies, mariages, soirées, événements festifs ou associatifs…) dans les salles des fêtes, dans les salles polyvalentes ou tout autre établissement recevant du public. « Cependant, une tolérance est accordée pour les fêtes et réceptions d’ores et déjà programmées dans ces établissements ce week-end, qui peuvent être maintenues », précise la préfecture de Maine-et-Loire.
En complément, tous les restaurants appliqueront le protocole sanitaire qui a été récemment renforcé et prévoit notamment la limitation à 6 du nombre de clients par table et l’enregistrement du nom des clients. Enfin, dans tous les établissements recevant du public assis (cinémas, cirques, gradins des établissements sportifs, salles de conférence, auditoriums…) la règle d’un siège sur deux continue de s’appliquer entre deux personnes ou entre deux familles ou groupe d’amis désormais limités à six personnes au maximum.
« Au regard de l’avis sanitaire de l’ARS en date du 14 octobre 2020, je suis amené à étendre l’obligation du port du masque à l’ensemble de l’espace public du territoire départemental à compter de samedi 17 octobre 2020 à 08h jusqu’au 3 novembre 2020 inclus. Ainsi, le port du masque s’applique à tous les usagers de la voirie de plus de 11 ans qui circulent autrement qu’en voiture, moto ou scooter », annonce le préfet.
« Outre les nouvelles mesures nationales qui s’appliquent sur l’ensemble de l’hexagone, je ne prends, à ce stade, aucune restriction supplémentaire, pour les établissements recevant du public ou la vente d’alcool, mais l’hypothèse est à l’étude dans certaines communes urbaines particulièrement touchées (si de nouvelles restrictions plus spécifiques devaient intervenir, la décision ne serait prise qu’en concertation avec les maires concernés). Il s’agit d’une adaptation temporaire à la situation actuelle, qui ne présage en rien des évolutions rapides qui pourraient justifier, à tout moment, des changements réglementaires à opérer en fonction des avis sanitaires que me donne l’ARS et des circonstances qui se présentent », prévient le préfet, René Bidal.