Depuis cette semaine, les cyclistes et les marcheurs peuvent emprunter le pont de Segré qui enjambe la Maine et permet de relier des itinéraires cyclables situés à Montreuil-Juigné, Avrillé et Angers.
Les travaux de conversion de l’ancien pont ferroviaire en itinéraire pour vélos et piétons viennent de se terminer. Promeneurs comme cyclistes peuvent désormais se rendre depuis le centre-ville d’Angers jusqu’à Montreuil-Juigné et Avrillé en empruntant ce pont qui surplombe les basses vallées angevines. Il permet également de faire la connexion à l’itinéraire de la vélo Francette.
Ce vendredi 16 octobre, le maire d’Angers, Christophe Béchu, accompagné par quelques élus dont Corinne Bouchoux, vice-présidente d’Angers Loire métropole en charge de la transition écologique et des déplacements, ont parcouru à vélo ce nouvel itinéraire, partant de Terra Botanica jusqu’à la patinoire Angers IceParc.
L’escalier qui mène au pont, côté rive droite, est doté d’une goulotte à vélo, contrairement à celui de la rive gauche. « Des discussions sont actuellement en cours avec le Département et l’Etat car le sentier est interdit aux vélos pour des raisons de biodiversité », précise Christophe Béchu.
« C’est un lieu magique avec une superbe vue sur la Maine et l’Île Saint-Aubin. Ce pont est un maillon essentiel qui permet de relier différentes boucles vertes », se félicite le maire d’Angers. D’une longueur de 130 mètres, l’ouvrage bénéficie d’un revêtement en bois antidérapant. « C’est après celui des Arts et Métiers le deuxième pont entièrement dédié aux piétons et cyclistes ».
Le pont restera sans éclairage et sans mobilier urbain dans un premier temps. « Nous voulons voir comment il est utilisé. Ca doit rester un lieu de promenade, mais nous ne sommes pas fermés à installer des bancs », ajoute Christophe Béchu.
A la sortie du pont de Segré, les cyclistes peuvent ensuite rejoindre le centre-ville d’Angers en passant derrière le centre commercial Saint-Serge. La partie qui relie le nouveau parc Saint-Serge et le boulevard Gaston-Ramon bénéficie d’un aménagement temporaire. « Les lignes à haute tension qui sont présentes dans la ZAC vont disparaître à partir de l’année prochaine pour être enterrées sous la voie verte. Nous réaliserons les aménagements définitifs une fois que les travaux, d’un coût de 4 millions d’euros, entièrement supportés par la ZAC, seront terminés », explique Christophe Béchu.
Les travaux du pont de Segré qui appartient toujours à la SNCF auront coûté 1,8 millions d’euros.