Le PSG s’est qualifié pour la finale de la Coupe de France en battant le SCO d’Angers 3 buts à 1. Malgré le score, il n’y avait guère de regrets du côté des angevins qui ont fait le maximum pour réaliser l’exploit.
Une division séparait les deux équipes à l’occasion de cette demi-finale de Coupe de France. Malgré cet écart, l’équipe angevine a réalisé un très bon match face à une équipe du Paris-Saint-Germain à son meilleur niveau.
Devant 17 000 spectateurs, dont de nombreuses personnalités, tels que le journaliste Pierre Ménès, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, le maire d’Angers Jean-Claude Antonini, l’ancien footballeur Raymond Kopa et le président du Conseil Général Christophe Béchu, le SCO a dû s’incliner devant le club de la capitale aux portes de la finale.
Dès la 2e minute du match, Mathieu Bodmer déclenchait une frappe des 25 mètres, sans conséquence. Malgré une importante domination en première mi-temps de la part des parisiens, les angevins n’étaient pas mis en danger.
Bodmer, trouva finalement le cadre vingt minutes plus tard, bien servi par Nenê (22e, 1-0). La domination parisienne, symbolisée par cette tête d’Hoarau (21e) sur le poteau droit de Malicki ne permettait pas aux angevins de mettre le gardien parisien en danger durant la première mi-temps.
Revenue avec de meilleures intentions au retour des vestiaires, l’équipe du SCO aurait pu égaliser à la 50e minute sans un arrêt de grande classe de Coupet face à De Freitas.
Le SCO poussait, lorsque Nêné, excellent hier soir, sanctionna les angevins à la conclusion d’un contre (52e, 2-0). Sans se démobiliser, l’équipe angevine, grâce à Renouard, rétablissait l’équilibre (57e, 2-1).
Quelques instants plus tard, le brésilien Nêné, d’une superbe passe, trouva Hoarau qui trompait Malicki d’une frappe croisée à ras de terre (3-1, 62e). Au final, les hommes de Jean-Louis Garcia n’ont pas démérité dans l’envie, mais sont tombés face à une équipe du PSG au meilleur de sa forme.
Le Paris-Saint-Germain affrontera l’équipe de Lille en finale de la Coupe de France, le 14 mai prochain au Stade de France.
Réactions :
Grégory Malicki (gardien du SCO) : « On a commencé le match peut-être un peu trop tard. On est tombés sur une très bonne équipe de Paris, il n’y a pas de souci là-dessus, ils méritent leur qualification. Il y avait beaucoup de talent en face, on se rend compte du chemin qu’il nous reste à parcourir pour monter en Ligue 1 en fin de saison ».
Jean-Louis Garcia (entraîneur du SCO) : « Ils ont été très forts. Bon, on peut toujours nourrir quelques regrets parce qu’on s’en sort bien à la mi-temps avec 1-0, on sent en 2e période qu’on peut revenir au score, mais Grégory Coupet sort un arrêt exceptionnel. Si on égalise à ce moment-là, on ne sait pas ce qu’il peut se passer… Et ils égalisent sur le contre qui suit… On craignait cette équipe sur les contres, les attaques rapides… C’est pour cela que je voulais qu’on soit patient, qu’on ne se découvre pas trop. Cette équipe joue avec beaucoup de justesse, d’adresse, c’est le très haut niveau. On est battus par plus forts que nous. On a subi leur qualité individuelle et collective ».
Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris-Saint-Germain) : «On a été très efficaces, on a été très forts. C’est ce qui m’a plu dans la manière dont on a abordé ce match. L’idée, c’était de rendre coup pour coup. Bien sûr il faut défendre, mais dès qu’on récupérait, il fallait bien renvoyer le ballon, leur faire très mal. Je tenais à rendre hommage à mes joueurs. C’est quand même un immense exploit, on va se faire deux fois le stade de France… Même si on sait que ce sera plus compliqué parce que ce sera Lille en face ».
Place désormais au championnat pour les angevins où la montée en Ligue 1 est encore possible. Le SCO reçoit samedi après-midi l’équipe de Reims au stade Jean-Bouin.