Arrivé début août, Pierre Watrelot est le nouveau directeur de Terra Botanica qui fête cette année ses dix ans. Après voir dirigé le Futuroscope et le Zoo de Beauval, le nordiste d’origine arrive en Anjou pour poursuivre le développement du parc dédié au végétal.
Pierre Watrelot a pris ses fonctions le 4 août dernier succédant ainsi à Denis Griffon qui aura géré le parc pendant cinq années. Après avoir commencé sa carrière au sein du Groupe Décathlon, Pierre Watrelot a travaillé pendant plus de 10 ans au Futuroscope à Poitiers. En 2018, il rejoint le zoo de Beauval, en tant que directeur commercial et stratégie.
« Ma première impression en arrivant à Terra Botanica a été excellente avec des équipes engagées. Je suis chaque jour dans les allées du parc afin de mieux le connaître et je vois des visiteurs satisfaits et surpris de sa qualité », assure le nouveau directeur, Pierre Watrelot.
Seconde bonne surprise pour le lillois d’origine, une saison 2020 jusqu’ici plutôt bonne malgré une ouverture tardive (deux mois plus tard que les années précédentes) et l’impact de la crise sanitaire. Si le mois de juin a été « timide », les mois de juillet et août ont connu une fréquentation identique à celle de l’année dernière (334 000 visiteurs, un record pour le parc). Le chiffre d’affaires est même en augmentation de 25 % sur le mois de juillet.
Attirer des visiteurs d’Île-de-France
Les ambitions pour les années à venir ne manquent pas, avec pour objectif d’aller chercher des visiteurs au-delà de l’Ouest de la France, notamment en région parisienne. Pierre Watrelot, qui note un déficit de notoriété, espère atteindre les 350 000 visiteurs dès la saison prochaine.
« Il y a dix ans, lorsque Terra Botanica est sortie de terre, c’était un ovni. Aujourd’hui, le végétal est dans l’air du temps. Terra Botanica est un écrin de nature dans lequel on vient se ressourcer et apprendre. Des lieux comme ça, il n’y en a pas beaucoup ».
L’augmentation de la fréquentation ne devra toutefois pas se faire trop vite selon le nouvel homme fort de Terra Botanica. « Notre enjeu reste la satisfaction. Nos visiteurs aiment à Terra Botanica la sérénité. Nous ne devons pas avoir de fil d’attente. Cette croissance doit être douce pour garder cette sérénité qui nous différencie des parcs d’attractions ».
Un parc qui doit garder son identité
« On restera un parc dédié au végétal. Il n’est pas question de devenir un parc d’attractions. Avec Terra Botanica, nous sommes dans le ludo-pédagogique. Notre ambition est que les visiteurs sortent du parc avec un peu plus de connaissances tout en s’amusant », poursuit-il.
Le nouveau directeur souhaite allonger le temps de visite avec le développement des animations et de la restauration. Parmi les nouvelles idées : permettre aux visiteurs d’acheter des végétaux avec des productions internes au parc. « Une manière de créer du lien avec les visiteurs ».
Si rien n’est aujourd’hui arrêté, des terrains sont encore libres autour de Terra Botanica pour l’agrandir. Une possibilité de développer le parc avec de nouveaux espaces « ludiques et apprenants ».
« Nous allons avoir un rôle à jouer pour sensibiliser sur la biodiversité et la préservation du monde du vivant. Le végétal est incontournable. Les espèces rares de végétaux que nous avons ici doivent être mieux mises en valeur ».
Une fête le 26 septembre pour les dix ans
C’est le samedi 26 septembre que Terra Botanica fêtera officiellement son anniversaire avec un programme éclectique. De 10h à 19h, animations, spectacles, performances, pour les grands comme pour les petits, seront proposés. A cette occasion, le parc sera exceptionnellement gratuit pour les moins de 10 ans.
Par ailleurs, le parc angevin prolongera la saison 2020 avec deux weekends supplémentaires jusqu’à la Toussaint et une nouvelle édition de la « Fête de l’automne » sur 15 jours. « Dans les années à venir, le parc restera ouvert plus longtemps dans la saison », annonce Pierre Watrelot.