Le maire de Trélazé, Marc Goua, se retire de la vie politique
Politique

Le maire de Trélazé, Marc Goua, se retire de la vie politique

Marc Goua, maire de Trélazé depuis 1995, a annoncé ce week-end sa démission de son mandat de maire de Trélazé.

Open Angers Arena Loire

Marc Goua (à droite), lors de la présentation du tournoi de tennis qui se déroule actuellement à Trélazé – Archives Angers.Villactu.fr

Maire de Trélazé depuis 1995, vice-président de la communauté urbaine Angers Loire Métropole et ancien député de Maine-et-Loire, Marc Goua a annoncé ce week-end son retrait de la vie politique.

« Maire depuis 1995 avec des équipes renouvelées mais toujours avec la même ambition : faire prospérer la commune de Trélazé au profit de nos concitoyens, j’ai pris la décision de me retirer de la vie politique », écrit-il dans ce communiqué envoyé aux médias.

« Afin d’assurer la continuité et le passage de relais dans les meilleures conditions, je transmettrai ma lettre de démission à Monsieur le Préfet après le vote du budget 2022, vote qui interviendra le 15 décembre prochain », ajoute-t-il.

Dans ce message, Marc Goua tient à revenir sur ses nombreuses années à la tête de la ville : « Ensemble nous avons réussi à donner à notre ville une image positive qui se traduit notamment par une croissance de population très dynamique grâce à nos multiples réalisations : équipements publics neufs ou restructurés, notre politique culturelle et événementielle, qui nous donnent un rayonnement d’envergure régionale, voire nationale. […] Nos équilibres financiers sont assurés et cela nous a permis d’alléger les impôts locaux en 2019, 2020 et 2021 ».

« C’est le cœur lourd, mais avec sérénité que je laisse la gestion de ma commune à notre équipe Trélazé-Volonté », conclut le vice-président de la communauté urbaine Angers Loire Métropole.

A 81 ans, l’homme politique était la semaine dernière devant les tribunaux pour délit d’atteinte à la liberté d’accès à un marché public. L’installation du cube vidéo dans l’Arena Loire est au cœur de cette affaire judiciaire. Le procureur a demandé une peine de dix mois de prison avec sursis, 20 000 € d’amende et surtout cinq ans d’inéligibilité contre l’édile. La décision sera rendue le 21 janvier 2022.