Pour la Journée mondiale de l’eau, Florence Dabin, présidente du département de Maine-et-Loire et Pierre Ory, préfet de Maine-et-Loire, ont signé, mercredi 22 mars, un schéma départemental de gestion de la ressource en eau.
Avec 8 000 kilomètres de cours d’eau, le Maine-et-Loire est un département privilégié dans son accès à l’eau. Au total, ses habitants consomment 131 litres d’eau potable par jour, dont 38 % proviennent des cours d’eau.
Afin de préserver au mieux cet équilibre, Florence Dabin, présidente du département de Maine-et-Loire, et Pierre Ory, préfet de Maine-et-Loire, ont signé, mercredi 22 mars, un schéma départemental de gestion de la ressource en eau au château du Plessis-Macé, où étaient organisées de nombreuses activités autour de la Journée mondiale de l’eau.
« Après consultation de nombreux partenaires impliqués dans la thématique de l’eau, nous avons désormais un plan commun coordonnant nos actions ensemble. L’objectif est d’avoir une vision départementale et partagée de la ressource en eau », explique Florence Dabin.
Sept lignes directrices
Le schéma départemental se compose de sept grands axes différents, non réglementaires, qui concernent tous les acteurs du département.
Tout d’abord, le schéma consacre la protection des milieux en préservant les zones humides et d’expansion de crues, ainsi que le ralentissement du cycle terrestre de l’eau en maintenant notamment les couverts végétaux des sols cultivés.
Le programme d’action souhaite mettre l’accent sur la sobriété dans les usages agricoles en choisissant des espèces plus économes en eau, dans les usages de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, ainsi que dans les usages de l’eau potable chez les particuliers.
Des utilisations alternatives à l’eau potable sont aussi envisagées par l’usage des eaux usées, de pluie ou des eaux grises. Pour finir, le schéma met en place une mobilisation de la ressource en eau grâce à des projets de retenues collectives.
Le schéma départemental fera l’objet d’un suivi annuel par le Comité technique du projet et des indicateurs en seront dégagés afin d’évaluer l’avancée des actions. A l’heure actuelle, 25 structures différentes ont signé la charte d’engagement au programme d’action.
Par Eline Vion.