En six ans, la population du Maine-et-Loire a progressé de 2 %, soit un rythme comparable à la moyenne nationale. Selon les projections, sa population pourrait baisser dès 2030.
La population du Maine-et-Loire pourrait commencer à baisser dans cinq ans – © Fotolia
Selon le dernier recensement de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), le Maine-et-Loire comptait 828 151 habitants au 1er janvier 2022, plaçant ainsi le département au 28ᵉ rang français. Entre 2016 et 2022, la population a progressé de 2 %, soit 17 000 personnes supplémentaires.
Si elle ne représente que 37 % de la population du département, l’agglomération angevine concentre à elle seule 88 % de la croissance démographique du territoire. Une croissance davantage portée par le solde migratoire que par le solde naturel.
Dans le Maine-et-Loire, plus de 40 % des communes du département perdent des habitants. Sur le plan national, cette baisse concerne près de la moitié des intercommunalités et un tiers des départements, dont deux départements limitrophes, la Mayenne et la Sarthe. Selon les projections de l’Insee, le Maine-et-Loire pourrait être touché par cette diminution de la population dès 2030 dans un scénario « bas » ou aux alentours de 2050 dans une hypothèse « centrale ».
« L’année 2023 confirme l’affaiblissement de la natalité en Maine-et-Loire, avec 7 900 naissances et 7 400 décès. Le solde naturel, qui correspond à la différence entre les naissances et les décès, demeure positif mais tend à s’éroder de manière significative. Ainsi, en 2023, les naissances n’excédaient les décès que de 6 %, contre 30 % en 2016 et 80 % en 2006 », analyse l’Adil 49 (Agence départementale d’information sur le logement).
Depuis la crise sanitaire, le solde migratoire prend le relais du solde naturel. Il représente aujourd’hui 80 % de l’accroissement de la population du département.
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