En 2019, dans le Maine-et-Loire, 7 % des logements étaient vacants. Ce taux est largement inférieur à celui de la France mais il masque de fortes disparités territoriales.
Le Maine-et-Loire comptabilise 29 000 logements vacants en 2019, ce qui représente 7.1% de son parc de logements. Ce taux est largement inférieur à celui de la France (9,1 %), ce qui place le département parmi les moins touchés de l’hexagone, derrière la Vendée (4,9% ) et la Loire-Atlantique (6,1 %).
« Cependant, cette situation recouvre des disparités territoriales. Un phénomène de vacance accentué s’observe dans certains centres-bourgs ruraux et pour trois intercommunalités de Maine-et-Loire », note l’Agence départementale d’information sur le logement (ADIL), le Département et l’État dans une étude publiée dans la dernière lettre de l’Observatoire de l’Habitat.
Le taux de logements vacants est supérieur à celui de la France pour Anjou Bleu communauté (9,9 %), Saumur Val de Loire (9,7 %) et Baugeois Vallée (9,3 %). A l’inverse, le Choletais bénéficie du taux le plus modéré du département (5,9 %).
A l’échelle communale, les taux les plus élevés concernent notamment les villes de Saumur avec 13 %, de Noyant-Villages avec 11 %, de Baugé-en-Anjou (11 %) et d’Ombrée d’Anjou (10 %).
La vacance se stabilise depuis 3 ans
Entre 2007 et 2017, le département connaissait une forte amplification de la vacance de 49 %, soit une progression 4 fois plus rapide que l’ensemble du parc de logements. Les hausses les plus accentuées s’observaient sur Angers Loire Métropole (+61 %) et Mauges Communauté (+61 %) et la plus faible sur Les Vallées du Haut-Anjou (+17 %). C’est en 2016, que le Maine-et-Loire affiche son plus fort taux de logements vacants en 50 ans.
Toutefois, à partir de cette date la tendance s’inverse progressivement grâce à une baisse de la vacance de longue durée (-6%). « Cette amorce baissière reste cependant récente et limitée. Elle peut provenir d’un ralentissement des constructions, au profit des ventes de logements anciens en forte hausse de 29%. Le dynamisme des ventes immobilières ainsi que la massification des aides aux travaux d’économie d’énergie ont participé à la remise sur le marché de logements vacants », précise l’étude.
Par ailleurs, les centres-bourgs de Maine-et-Loire sont deux fois plus impactés par la vacance, y compris celle de longue durée. Le taux y grimpe à 14 % contre 7 % pour l’ensemble du département.