A l’occasion de la COP 3 étudiante, les deux frères du groupe MAB viendront se produire au Quatre, à l’Université d’Angers, le samedi 18 mars.
Du 17 au 19 mars 2023 à Angers, la COP3 étudiante souhaite rassembler les jeunes angevins autour de l’écologie grâce à des conférences, des ateliers et des concerts.
A cette occasion, le groupe de musique MAB, originaire de Paris, viendra se produire sur la scène du Quatre samedi 18 mars à 20 h 30. Rencontre avec Hadrien et Gabriel Mabilat, les deux frères qui composent MAB.
Quel est votre parcours ?
Gabriel : « J’ai commencé le piano classique quand j’avais 6 ans. J’ai eu un très bon professeur qui m’a permis de me diriger vers ce qui m’intéresse dans la musique. J’ai toujours eu envie de faire de la musique, c’est une relation passionnelle. Avant de créer MAB, nous avons eu des groupes de rock avec Hadrien, c’était une manière de nous découvrir. A la sortie du baccalauréat nous avons débuté notre aventure MAB. Par la suite, nous avons fondé le studio « Moins C Plus » où nous avons commencé la réalisation artistique pour nous, mais aussi pour d’autres artistes ».
Hadrien : « De mon côté, j’ai commencé la guitare sèche vers dix, onze ans. J’ai par la suite découvert la guitare électrique. J’ai fait une école de musique, puis j’ai accompagné des groupes en tournée et différents projets. Nous sommes tous les deux producteurs et compositeurs. Nous avons un rapport complémentaire dans la production de notre musique et dans notre travail avec les autres ».
Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans la musique ?
Hadrien : « Depuis que l’on est petit nous avions envie de créer des choses ensemble. De fil en aiguille, c’est devenu une évidence de faire de la musique à deux ».
Gabriel : « Il y a très peu de choses que nous faisons chacun de notre côté. Nous avions tous les deux cette passion pour la musique, alors créer un groupe ensemble c’était la suite logique des choses. Nous avons des savoirs faire différents et complémentaires. Tous les deux nous faisons de la production et de l’arrangement des morceaux. J’écris les chansons et je les chante, Hadrien est plus instrumentiste avec la guitare, la basse et la batterie. Au-delà des savoirs faire, nous avons une approche de la musique différente. Je suis plus dans la préméditation alors que Hadrien a plus une approche empirique ».
Comment qualifieriez-vous votre style musical ?
Gabriel : « Notre style est de la pop française. Nous aimons faire des choses singulières et différentes. On fait en sorte que notre musique soit accessible et synthétique ».
Hadrien : « Nous faisons des chansons avec des textes qui sont au cœur de tous les sujets. Les styles se rencontrent tellement partout, avec des projets mêlant pop, rock ou du rap. Nous sommes plus de la pop que de la variété française car nous avons des inspirations dans ce style-là ».
Quelles sont vos inspirations ?
Gabriel : « On peut écouter les Beatles, comme Stromae ou Rammstein. Nous écoutons tous les styles avec attention pour nourrir notre musique ».
Hadrien : « Entre ce qui nous inspire pour notre musique et ce que l’on écoute personnellement, il y a une différence. Aujourd’hui, on écoute de tout et de manière analytique car nous sommes producteurs et compositeurs, c’est une oreille différente ».
Quels sont vos projets en cours ?
Gabriel : « Nous avons sorti un EP qui s’appelle « Il suffit d’y croire mais… » en novembre 2022. Pour compléter cet opus, un deuxième EP va sortir en novembre prochain ».
Hadrien : « Nous avons aussi quelques singles en cours de préparation que nous aimerions sortir avant l’été ».
Était-ce important pour vous de vous produire à la COP3 étudiante ?
Gabriel : « Du fait de notre engagement auprès de la cause écologique, nous essayons de nous approcher de tous les acteurs qui sont dans l’événementiel alternatif, c’est-à-dire, qui se préoccupent sincèrement des questions environnementales, que ce soit médias, festivals ou partenaires. Quand on nous propose de venir jouer à un événement qui promeut l’écologie comme la COP3 étudiante, c’est vraiment un plaisir ».
Par Eline Vion.