Les élus de la minorité appartenant au groupe « Aimer Angers » proposent plusieurs mesures pour faire face à la crise du logement que connaît la ville d’Angers.
« Dans notre ville, dans notre agglomération, des familles, des salariés, des étudiants n’arrivent pas à se loger. Il existe une tension sur les prix, à l’achat, à la location. Il n’y a plus de mesure, plus de règles, mais des excès intolérables. Alors, certains font des sacrifices financiers pour se loger, d’autres subissent un logement qui ne leur convient pas, trop petit, mal isolé, mal situé, ou une colocation comme un pis-aller », rappellent dans un communiqué les élus du groupe « Aimer Angers ».
Pour la minorité, « les causes de cette pénurie sont multiples : hausse du nombre d’étudiants, du nombre de ménages, attractivité des villes moyennes, faiblesse des taux d’intérêts… Il n’y a pas de solution miracle, mais il est possible d’agir. Nous présentons aujourd’hui des propositions concrètes, réalistes, efficaces, immédiates. Parce qu’on ne peut se contenter de dire en soupirant que c’est partout pareil, parce qu’une volonté politique peut faire bouger les lignes. »
Les élus demandent le classement de la ville d’Angers en zone tendue permettant ainsi que réguler le montant des loyers, de taxer les logements vacants et de majorer la taxe d’habitation pour les résidences secondaires.
Parmi les autres propositions formulées : « majorer les aides à la rénovation énergétique pour les propriétaires de résidences secondaires remettant leur bien sur le marché ; favoriser les mouvements dans le logement social en réduisant le délai de préavis à deux mois et autoriser les personnes assujetties au supplément de loyer solidarités (surloyer) à changer pour un logement plus petit ; traiter l’urgence du logement étudiant, avec la mise en place de logements containers pour la rentrée prochaine ; réguler le nombre de locations touristiques en appliquant les mesures les plus restrictives autorisées par la loi et travailler sur le long terme en créant un établissement public foncier et reconquérir les friches industrielles abandonnées. »