Contexte sanitaire oblige, la 8e édition du festival Spectacurieux organisée par l’université d’Angers du 13 au 19 avril 2021 se tiendra principalement en ligne. Une exposition extérieure et des « minis-concerts » sont toutefois prévus.
L’exposition « L’ombre d’un doute » est visible jusqu’au 2 mai sur l’esplanade Saint-Serge – Angers.Villactu.fr
Depuis quelques années, l’université d’Angers propose un festival culturel baptisé Spectacurieux. Il vise à mettre en lumière toutes formes de créations étudiantes, du théâtre à la danse en passant par les arts du cirque, la photo, la vidéo ou la musique.
Cette année, du 13 au 19 avril, ce festival ouvert au grand public s’adapte au contexte sanitaire avec un format hybride. « Cette édition nous tenait vraiment à cœur, explique Laurent Bordet, vice-président à la vie des campus de l’UA. Nous avions été obligés de l’annuler l’année dernière et depuis quelques mois nous multiplions les dispositifs de soutien à destination des étudiants. Nous avons conscience du besoin pour nos étudions de maintenir des relations humaines et que les moments d’évasion sont plutôt rares. Ce festival s’inscrit dans la continuité de ce que nous avons mis en place pour garder ce lien social. »
Un format hybride avec du distanciel et du présentiel
L’université d’Angers a travaillé sur une programmation hybride. « C’était vraiment une nouveauté que de proposer du spectacle vivant en ligne. Les étudiants et le personnel ont fait de nombreuses propositions nous confortant dans l’idée de faire un festival hybride », indique Sophie Génot, coordinatrice du festival.
De nombreuses écoles et universités partenaires, à la fois locales (université catholique de l’ouest et l’école supérieure des Beaux Arts), nationales (universités de Grenoble, Paris Saclay, Bordeaux Montaigne…) et une école internationale (école nationale de cirque de Québec) participeront à la 8e édition du festival Spectacurieux.
La programmation diversifiée permettra de découvrir de la danse, du théâtre, des arts visuels, de la vidéo, des œuvres radiophoniques, des arts de la rue ou encore de la photographie. « Plus de 200 artistes participeront à cette nouvelle édition avec une cinquantaine de projets. Cela va du stop motion qui dure 2 minutes 30 à une captation d’1 heure 40, mais la grosse majorité des « séances » durent 20 minutes. Nous donnons rendez-vous aux internautes à des horaires précis comme dans un vrai festival. Les créations resteront en ligne sur une durée limitée », poursuit Sophie Génot.
Le confinement n’aura pas eu raison de propositions en présentiel. En partenariat avec le Chabada, deux « minis-concerts » sur réservation pour six personnes seront organisés en extérieur sur le campus Saint-Serge. En complément, jusqu’au 2 mai, une exposition est visible sur l’esplanade Saint-Serge. Réalisée en collaboration avec l’École Supérieure d’Art et de Design TALM-Angers et la DCI, l’exposition photo « L’ombre d’un doute » permet de découvrir des photos issues d’un atelier hebdomadaire permettant aux étudiants de questionner leurs pratiques photographiques et le doute issu du traitement de l’image.
Programme complet à retrouver sur le site internet dédié festival.univ-angers.fr.
