L’association Cinémas et Cultures d’Afrique organise le festival Cinémas d’Afrique qui a lieu tous les deux ans à Angers au printemps. Pour cette nouvelle édition qui se déroulera du 12 au 17 avril, une vingtaine de films récents seront présentés.
Festival Cinémas d’Afrique : le rendez-vous des cinémas d’Afrique en France
Sélection des films :
Le festival fait connaître la richesse des cinémas d’Afrique au grand public comme aux professionnels en programmant une sélection originale de films. Cette sélection est faite en Afrique à l’occasion de deux grands festivals de cinémas : les JCC de Tunis et le FESPACO de Ouagadougou, et grâce aux réseaux de l’association.
Des films récents de tout le continent :
- courts et longs métrages ;
- fictions et documentaires ;
- support film et support vidéo ;
- une sélection jeune public.
Programme disponible sur le site à partir de la fin mars 2011 (www.cinemasdafrique.asso.fr).
Projections :
Les films d’Afrique sont peu diffusés et donc peu vus en France. Le festival Cinémas d’Afrique, rendez-vous unique en France, permet de dépasser cette diffusion trop confidentielle.
- Centre de congrès d’Angers : une salle de 1250 places pour l’ouverture et la clôture du festival ;
- salles du Gaumont Variétés : plusieurs salles dont une salle de 500 places pendant une semaine, exclusivement pour des films d’Afrique ;
- des projections de films tout public, en compétition ;
- des projections jeune public : deux programmes spécifiques pour le jeune public, par niveau ;
- des projections des films primés le dimanche 17 avril ;
- décentralisations, en amont du festival : Saint Macaire en Mauges, Saumur…
Prix :
Prix du public
Les spectateurs détenteurs du passeport votent à la fin du festival, pour décerner un prix du court métrage, un prix du long métrage et un prix du film documentaire.
Prix jeune
Un jury constitué de jeunes de 15 à 30 ans, de tous horizons, tous parcours, décerne un Prix jeune du meilleur long métrage et un Prix jeune du meilleur court métrage.
Rencontres avec les réalisateurs :
Pour chaque film, une personne est invitée. Il s’agit de favoriser les discussions, l’échange et le débat autour des films présentés, de susciter la rencontre entre public et cinéastes. Des rencontres publiques sont organisées tout au long du festival dans un lieu convivial, un espace rencontre permanent en centre ville aménagé pour l’occasion : salle Chemellier. Un journaliste critique de cinéma de l’association des critiques de Cinéma du Burkina Faso interviendra pour ces rencontres animées par des étudiants de l’Université d’Angers.
Le projet Bled :
Susciter l’initiative et l’expression des jeunes sur le «Bled»
L’association Cinémas et Cultures d’Afrique a lancé en mars 2010 un appel à projet à destination des jeunes (16 – 30 ans) et en particulier des jeunes issus de l’immigration africaine. Il s’agit de leur donner l’opportunité de s’exprimer sur leur rapport à l’Afrique, leur rapport au « Bled ». Cet appel à projet est l’occasion de donner la parole aux jeunes pour qu’ils puissent se positionner,
avoir une réflexion et échanger sur leurs rapports aux cultures des pays d’Afrique, pays d’origine ou non. Les projets peuvent être portés par des jeunes seuls ou en groupe. Tout mode d’expression peut être utilisé : vidéo, chant, danse, écriture, slam, peinture… Certains projets sont réalisés avec un voyage : un retour au « Bled ».
La parole est donnée aux jeunes porteurs de « Projet Bled » Ces initiatives jeunes seront présentées lors du festival. La présentation des projets se fera en public en amont et pendant le festival, en lien avec des partenaires de l’association.
Tout au long de la semaine, des rendez-vous avec le public seront organisés afin que les jeunes rendent compte de leur démarche et présentent leur projet en fonction du mode d’expression choisi.
Ces temps autour des projets Bled permettront l’échange, et la confrontation de points de vue entre les porteurs de projets, les invités professionnels du festival, les officiels et le tout public. Un moment très important pour ces jeunes, leur permettant de croiser leurs expériences du rapport à l’Afrique, leur positionnement, leurs représentations.