Face à la pandémie et aux conséquences économiques qui en découlent, le Département de Maine-et-Loire s’est doté d’un fonds d’urgence d’1,6 M€ pour venir en aide aux TPE, PME de l’Anjou, ainsi qu’aux entreprises de l’économie sociale et solidaire, dont les associations employant jusqu’à dix salariés.
Ce montant, calculé sur la base de 2 € par habitant, s’ajoutera aux contributions des quatre autres Départements, de la Région, des intercommunalités et de la Banque des territoires pour abonder un Fonds territorial résilience de 32 M€ à l’échelle des Pays de la Loire.
« Dans un contexte de crise sans précédent et bien que la compétence économique ne relève plus des Départements depuis la loi NOTRe de 2015, la solidarité interdépartementale est cruciale pour créer un effet levier sur l’économie locale, justifie Christian Gillet, président du Département de Maine-et-Loire. A ce jour, l’activité a déjà chuté de 35 % en France. Le soutien que nos collectivités peuvent apporter à la trésorerie des entreprises relève d’un véritable enjeu de survie ».
Cette mesure permettra, pour les entreprises non éligibles au Fonds national de solidarité, de disposer d’avances de trésorerie remboursables, échelonnées de 3 500 € à 10 000 €. La contribution des collectivités sera exclusivement fléchée vers les acteurs de leur territoire. En Anjou, ce fonds d’urgence permettra, entre autres, de venir en aide aux filières équine et horticole, incluses dans le périmètre du dispositif.
Une plateforme sera mise en ligne dans ces prochains jours pour permettre aux entreprises de solliciter cette aide de manière simple et efficace.