Selon la Fé2A (Fédération étudiante des associations de l’Anjou), le coût de la rentrée pour un étudiant à l’université non boursier s’élève à 2821 euros, soit une hausse de 3,7 % en un an.
L’inflation n’épargne pas les étudiants. Le coût de la rentrée étudiante pour un élève non boursier à l’université s’élève cette année à 2 821 euros, soit une hausse de 3,7 % en un an. Celle-ci intervient après des hausses de 2,39 % en 2021 et 2 % en 2022. Ces chiffres sont issus de l’indicateur du coût de la rentrée réalisé par la Fé2A (Fédération étudiante des associations de l’Anjou).
« Les frais spécifiques liés à la rentrée étudiante augmentent de 1,4 % par rapport à 2022. Cette augmentation s’explique également par une hausse de la complémentaire santé (+5 %) et par une hausse de la CVEC passant de 95 € à 100 € du fait de son indexation sur l’inflation. Les frais de vie courante augmentent quant à eux de 7,4 %. En cause notamment, une hausse générale de tous les frais et une augmentation importante du montant du loyer, de l’alimentation et de l’abonnement téléphonique et internet. Une fois de plus les étudiants voient leurs frais augmenter ce qui impacte considérablement leur pouvoir d’achat et les plonge d’année en année dans une précarité toujours plus importante. Cependant, les bourses ne sont toujours pas indexées sur l’inflation et les étudiants attendent avec nécessité les bénéfices de la réforme structurelle sur les bourses dont une première partie a été dévoilée et rentre en vigueur à la rentrée 2023 », souligne la Fé2A.
Des loyers de plus en plus élevés
Avec la pénurie de logements à Angers, les loyers sont chaque année un peu plus élevés. « Ces derniers connaissent une augmentation de 3,9 % par rapport à la rentrée 2022, ce qui correspond à un loyer mensuel de 445 euros au lieu de 428 euros en moyenne, l’année dernière », indique la Fé2A.
Pour la Fé2A, « Angers comptabilise 2486 logements Crous (2524 places) dont 25 PMR à la rentrée 2023 pour environ 43 000 étudiants. C’est pourquoi, il est nécessaire d’augmenter l’offre de logements publics limitant le nombre d’étudiants qui s’orientent vers le parc privé. Le manque de logement est tel dans la ville, qu’il y a 3,56 demandes en moyenne, pour une seule offre de logement. Ces 12 derniers mois, 90.000 demandes de logements locatifs étudiants ont été faites. Tous ces chiffres font d’Angers une des villes de France ayant la plus forte tension immobilière sur ce créneau, sans même être classée en zone tendue ».
La fédération demande notamment l’augmentation du nombre de logements Crous, la déclaration de la ville d’Angers en zone tendue et la mise en place de réductions dans les transports pour les étudiants.