A l’approche des Jeux olympiques de Paris en 2024, le Conservatoire à rayonnement régional (CRR) d’Angers annonce le lancement d’une nouvelle saison axée sur les pratiques collectives, mettant en lumière le thème du sport à travers la musique, la danse, et le théâtre.
Pour sa saison 2023-2024 intitulée « le Conservatoire joue collectif », le Conservatoire à rayonnement régional (CRR) d’Angers proposera à ses 1 450 élèves d’explorer le thème du sport à travers l’art, en lien avec les Jeux olympiques qui se tiendront à Paris en 2024.
« On oppose souvent l’art et le sport alors qu’ils partagent et développent des valeurs communes comme la performance, la technique ou le dépassement de soi », explique Nicolas Dufetel, adjoint à la Culture et au Patrimoine.
Le concert de rentrée, nommé « Sélection internationale », prévu pour le 18 octobre, sera le point de départ de cette exploration sportive. En point d’orgue de la saison, un concert « sympholympique » est annoncé les 28 et 29 juin au Grand-Théâtre, présentant un spectacle sous la forme d’un marathon regroupant anciens élèves, élèves actuels, enseignants, et public dans le rôle de supporters.
Miser sur l’inclusivité et l’accessibilité
Le conservatoire s’engage également à rester accessible et inclusif en proposant des spectacles et des concerts ouverts à tous. En effet, les élèves auront l’occasion de se produire lors de nombreux événements culturels à Angers, tels que les Journées du patrimoine, Soleils d’hiver, la Nuit de la lecture, et le Printemps des poètes.
Des partenariats avec les acteurs culturels locaux, tels que la Nuit des conservatoires au musée des beaux-arts en janvier, le Printemps des orgues en mars, et le Festival d’Anjou en juin, permettront aux élèves de se produire dans des conditions professionnelles.
« Cette année, nous mettons aussi l’accent sur l’accès à la culture pour tous les publics. Nous avons depuis plusieurs années un parcours de formation adapté aux personnes en situation de handicap et nous souhaitons le valoriser par une programmation inclusive et accessible », ajoute Nicolas Dufetel.