Comme l’ensemble des salles de concert de France, le Chabada a été à l’arrêt pendant 18 mois. L’équipe a présenté, avec soulagement et impatience, le programme qui attend le public dans les semaines à venir.
« Après 18 mois de fermeture, nous allons enfin pouvoir rouvrir, dans des conditions proches de la normalité », se réjouit Mélanie Alaitru, co-directrice du Chabada. En effet, si la salle de musiques actuelles va pouvoir retrouver son public, quelques conditions vont s’appliquer. Le pass sanitaire sera demandé pour l’accès aux différentes activités proposées par le Chabada en intérieur. La jauge sera quant à elle réduite à 75 %. La grande salle passe ainsi de 900 à 650 places et le club de 300 à 220. Le port du masque sera recommandé, mais pas obligatoire.
Un premier évènement le 11 septembre
Pour sa rentrée, le Chabada donne rendez-vous au public ce samedi 11 septembre avec deux parcours à vélo accompagnés de musique. Le premier trajet quittera la place Lafayette à 16h30 avec un concert de Coline Linder. Le second trajet, avec un départ prévu également à 16h30, quittera l’école Nelson-Mandela et profitera de la musique de René Lacaille.
« Chaque groupe sera accompagné d’un vélo cargo qui diffusera de la musique pendant le trajet », indique Stéphane Martin, programmateur au Chabada. Entre 17h et 19h, un stand d’informations sur la place du vélo à Angers ainsi que de la petite restauration seront proposés devant le Chabada. A partir de 18h30, place à un concert gratuit de Francky goes to Pointe-à-Pitre.
Une programmation éclectique
Après le retour du festival Levitation les 24 au 25 septembre, Thylacine sera sur la scène du Chabada le 1er octobre. Trois concerts affichent déjà complets : Gaëtan Roussel le 8 octobre, Clara Luciano le 29 octobre et Gaël Faye le 10 décembre. A noter également les concerts de Amir le 2 décembre, Aaron le 4 décembre et Lo’Jo le 11 décembre
Une nouvelle dynamique pour les prochaines années
Le Chabada se lance dans un nouveau projet artistique et culturel pour les années à venir. Si l’objectif premier reste notamment la diffusion de concerts, l’accompagnement de groupes amateurs et des pratiques musicales, l’Adrama, l’association qui gère le Chabada, entend prendre en considération des enjeux de société tels que l’égalité des genres dans les musiques actuelles, la transition écologique ou encore la diversité culturelle et artistique.
« L’idée est de proposer de nouveaux formats de soirées, avec des conférences et des ateliers, tout en continuant de développer des rendez-vous hors les murs afin d’aller au plus près des personnes pour mieux s’ancrer dans le territoire », explique Mélanie Alaitru.
Retrouver l’ensemble de la programmation sur le nouveau site internet du Chabada.