Cette semaine, Jean-Claude Antonini donnait rendez-vous aux acteurs économiques, culturels et touristiques pour afficher ses ambitions pour le futur centre de congrès qui ouvrira ses portes en 2016.
La dent creuse située à côté du théâtre le Quai va accueillir le nouveau centre de congrès d’Angers.
« Nous avons l’idée de faire vite. Demain, on peut commencer le dialogue compétitif avec les architectes, acousticiens, promoteurs hôteliers… Je veux que le choix soit fait fin 2012 pour une ouverture en 2016», a annoncé Jean-Claude Antonini.
«Nous devons sortir Angers du schéma de belle endormie, aller plus loin et partager la même ambition pour Angers et son territoire, c’est tout le sens que nous mettons d’ailleurs dans notre marque, Angers Loire Valley la vie en grand. »
Le lieu choisi permettra d’avoir une vue imprenable sur le château. « Ce lieu ne doit rien au hasard, le futur centre des congrès fera face au château du roi René. Ce sera le XXIè siècle face au XIIe, comme une oriflamme qui portera loin l’ambition et l’attractivité de notre ville. »
Après avoir longuement réfléchi sur la nécessité de construire un nouveau centre de congrès, le maire est aujourd’hui convaincu que ce nouvel outil apportera un nouveau souffle à la ville : « Quelle ville, quel territoire et quelle économie locale peut se payer le luxe de se passer des 8 millions d’euros de retombées économiques qu’engendrent directement les congrès organisés à Angers ? Je ne veux pas être celui là. Demain, avec notre nouvel équipement, ces retombées pourront atteindre 15 ou 20 millions d’euros. Les 45 millions d’euros qui seront investis dans ce chantier haut de gamme, et d’ailleurs en partie constitués d’investissements privés, généreront de l’activité et de l’emploi en plus. De cela non plus, je ne veux pas m’en passer », a conclu le maire.
L’actuel centre de congrès qui fêtera bientôt ses trente ans ne devrait pas être détruit.
« Un outil très performant et attractif en son temps, et qui continuera de bien remplir sa mission jusqu’en 2016 (…). Mais pour le remettre aux normes, 25 millions d’euros seraient nécessaires et à terme, la certitude qu’Angers en disposerait toujours pas d’un outil qui répond aux exigences des congressistes d’aujourd’hui », a également précisé Jean-Claude Antonini.