A l’occasion du Conseil d’agglomération du lundi 16 juin, il fut question du centre d’activités Foch qui doit regrouper l’ensemble des agents du département. Christophe Béchu, ancien président du Conseil général a affirmé que le projet était maintenu malgré la disparition annoncée des conseils généraux.
Après l’annonce du Président de la Republique de supprimer les conseils généraux à l’horizon 2020, l’avenir du centre d’activités Foch s’écrivait en pointillés. Lors du Conseil d’agglo qui a eu lieu hier soir, Christophe Béchu a défendu cet investissement, « qui permettra de contribuer à la vitalité d’une artère qui a beaucoup souffert », selon le nouveau Président de l’agglomération.
« Le projet de centre d’activités Foch mérite-t-il d’être maintenu en l’état ? », s’est demandé Gilles Mahé, élu écologiste, désormais dans les rangs de l’opposition angevine.
Ce bâtiment dessiné par l’architecte angevin Frédéric Rolland doit être livré à la fin de l’année 2015. Ses 7 700 m2 répartis sur cinq niveaux accueilleront l’accueil et des services du Conseil général, la Sodemel et le siège interrégional de la Caisse des dépôts et consignations. Le rez-de-chaussée sera réservé à des commerces.
« D’abord les annonces gouvernementales n’ont pas été toujours suivies d’effets… Il n’y a aucune raison de faire preuve de réactivité dans cette affaire. Ensuite, même dans l’hypotèse où les conseils généraux doivent disparaître, je n’ai pas entendu qu’on envisageait de licencier l’intégralité des collaborateurs des départements. Ces fonctionnaires changeront peut-être de patron mais continueront demander d’assumer des missions pour le compte de notre territoire », a indiqué Christophe Béchu.
Le projet est d’autant plus pertinant selon lui que le boulevard Foch a beaucoup souffert ces dernières années.
« La première ligne de tramway qui a coûté 20 millions d’euros du kilomètre traverse des friches commerciales. Construire un bâtiment à la place d’un mur borgne, à côté d’une station, à l’entrée d’une rue piétonne, y regrouper des agents et installer des activités en rez-de-chaussée ne peut que contribuer à la vitalité d’une artère qui a beaucoup souffert ces dernières années avec les départs successifs des cinémas. »
