Un bouillon parisien à Angers ? C’est désormais chose faite avec le Bouillon Saint-Laud, un restaurant aux plats traditionnels français, simples et accessibles.
Lundi dernier, le quartier de la gare d’Angers a accueilli le Bouillon Saint-Laud, un nouvel établissement conçu sur le modèle des célèbres Bouillons Chartier de Paris.
Ce projet est porté par deux entrepreneurs bien connus du milieu de la restauration locale, Gwenn Hamon et Julien Humeau, qui sont également à la tête d’autres établissements comme Donna, Mamie Fada ou encore Nachos.
Des airs parisiens à Angers
Avec ses nappes blanches, sa décoration art nouveau et ses canapés en velours rouge, le restaurant reprend les codes de ses grands frères parisiens, tout en proposant des plats typiques de la cuisine française à des prix abordables. Ainsi, on peut retrouver à la carte des œufs mayonnaise à 2,50 €, la pièce du boucher et des frites à 13,90 €, un bœuf bourguignon à 11,90 € ou encore une crème brûlée à 4 €.
« Même avec ces prix, on privilégie des produits locaux, notamment nos fromages, nos vins et les huîtres, qui viennent tous de la région », explique Gwenn Hamon, co-gérant de l’établissement.
Ouvert sept jours sur sept, de 7 h à minuit, le Bouillon Saint-Laud permet de déguster des plats tout au long de la journée, même à des horaires inhabituels. Et le choix de l’emplacement près de la gare d’Angers n’est pas anodin. Le bouillon vise aussi bien les angevins que les voyageurs de passage : « Plutôt que de s’orienter vers des fast-foods, les clients ont désormais un lieu ouvert en continu, avec de la nourriture de qualité. On a voulu apporter une offre complémentaire à ce qui se fait déjà dans le quartier de la gare », poursuit Gwenn Hamon.
Pour garantir ces prestations, les deux gérants ont recruté 25 employés et mis en place une carte renouvelée quotidiennement : « On n’exclut pas d’ajouter d’autres plats en suggestion certains jours, comme la tête de veau qui est un des plats français par excellence », ajoute le co-gérant. Le restaurant compte au total 70 places assises en intérieur, et accepte les réservations, à la différence de ses homologues parisiens.
Et si le concept séduit déjà beaucoup les angevins, les deux entrepreneurs prévoient de céder d’ici trois ans la gestion de ce restaurant à trois jeunes associés, actuellement en formation pour prendre la relève.
Par Eline Vion.
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