Fermée au public depuis juin 2019 et remplacée par l’IceParc, l’ancienne patinoire du Haras est en cours de transformation. Elle accueillera à partir de l’année prochaine l’équipe d’Angers SCO Handball, des scolaires et des associations.
Elle avait ouvert ses portes en 1982 à deux pas de la gare d’Angers. Trente-sept ans plus tard, la patinoire du Haras a laissé place à l’IceParc, équipement bien plus moderne, installé dans le quartier Saint-Serge. Depuis plusieurs mois, les travaux battent leur plein afin de transformer les lieux en salle de sport.
Une salle principale homologuée pour la pratique du handball accueillera le club d’Angers SCO Handball pour ses entraînements et ses matchs. « Les joueurs auront des vestiaires et une salle de musculation. Cela va permettre de sanctuariser Jean-Bouin pour le basket. Demain, chaque discipline aura son équipement au plus haut niveau », détaille Charles Diers, adjoint aux sports. Les gradins pourront accueillir jusqu’à 1250 spectateurs.
Une seconde salle de plus de 400 m² aura pour mission d’accueillir les scolaires. « Nous étions en manque dans le centre-ville de salles sportives pour les scolaires », explique Jacques-Olivier Martin, adjoint aux bâtiments. Des associations pourront également profiter de ce nouvel équipement pour pratiquer de multiples activités sportives.
Les 4 000 m² de l’ancienne patinoire ont été désamiantés pour un montant de 415 000 €. « Il y a une envie forte de conserver une partie du bâtiment pour limiter les coûts et l’empreinte écologique », avance Jacques-Olivier Martin. Pour aller dans ce sens, la charpente actuellement enlevée va permettre à Emmaüs de récupérer les poutres en bois pour l’extension de son site de Saint-Jean-de-Linières.
Le chantier qui a débuté en octobre 2020 s’achèvera fin 2022. Le montant de l’investissement s’élève à 6,4 millions d’euros.
Pénurie de matériaux dans le bâtiment : pas de retard dans l’immédiat
La semaine dernière, la Fédération française du bâtiment en Maine-et-Loire alertait sur une hausse des prix des matériaux et des difficultés d’approvisionnement avec un risque de pénurie à court terme. Interrogé en marge de la visite du chantier de l’ancienne patinoire du Haras, Jacques-Olivier Martin, adjoint aux bâtiments de la ville, a indiqué que la collectivité suivait cette situation de près.
« Il n’y a pas de retard dans l’immédiat sur nos différents chantiers. Nous commençons à avoir des alertes sur des problèmes d’approvisionnement, même pour de simples écrous. Il y a également un risque que cette situation légitime n’importe quelle augmentation. Nous sommes très attentifs à la situation. »