Le bâtiment de la Caisse d’Épargne, vide depuis deux ans, va prochainement laisser place à un programme immobilier composé de 65 logements.
C’est un bâtiment que les angevins avaient l’habitude de regarder, notamment pour connaître l’heure et la température, auparavant affichées sur la façade. Construit en 1977, l’ancien immeuble de la Caisse d’Épargne accueillait jusqu’en 2022 une agence au rez-de-chaussée et des bureaux dans les étages. Le groupe Lamotte a décidé de le racheter pour y construire un ensemble immobilier qui sera composé de trois bâtiments, soit 65 logements au total.
Le premier immeuble qui donnera sur le boulevard Foch comptera jusqu’à six étages accueillant 22 logements, ainsi qu’une agence Caisse d’Épargne en rez-de-chaussée. Au cœur de l’îlot végétalisé prendra place un immeuble de 36 logements. Enfin, un immeuble plus petit de sept logements sera construit du côté de la rue Hanneloup.
Les appartements, du studio au T5, iront de 30 à plus de 100 m², avec un prix moyen de 6 100 € du m². Il faudra débourser, à titre d’exemple, 184 000 euros pour un studio et 644 000 euros pour un T4. « La commercialisation a commencé le 4 avril. Les débuts sont prometteurs avec d’ores et déjà cinq appartements vendus, principalement pour des propriétaires occupants. Cela fait longtemps qu’un programme immobilier n’a pas vu le jour autour du boulevard Foch. Nous ne sommes pas inquiets malgré la conjoncture », indique François Legros, directeur régional du groupe Lamotte.
Le bâtiment de la Caisse d’Épargne sera démoli au deuxième semestre 2024, pour un démarrage des travaux début 2025. La livraison est quant à elle prévue au quatrième trimestre 2026.
Dessiné par le cabinet nantais AJT Architecture, le programme immobilier mêlera pierre en soubassement et pignon de façade, béton blanc et bardage métallique. Les deux niveaux de l’actuel sous-sol de la banque seront conservés pour le parking de la résidence et les caves. « Chaque logement bénéficiera d’une place de parking et d’une cave », complète François Legros.
Par Sylvain Réault.