« A Angers ce midi, à quelques dizaines de mètres d’une Fnac ouverte et où on peut acheter des livres, Richer, Contact et les autres librairies angevines sont obligées de rester fermées. Seuls les rayons papeterie et presse sont autorisés à l’ouverture dans les librairies… », déplore le député de la première circonscription de Maine-et-Loire, Matthieu Orphelin.
« En ce début de reconfinement, tout le monde peut vendre des livres… sauf les librairies ! Les librairies remplissent pourtant deux fonctions essentielles dans ce moment si particulier pour notre société. Elles fournissent un accès à la culture si utile pour surmonter cette crise inédite, et elles sont un commerce de proximité. Nous ne pouvons pas d’un côté laisser la Fnac ouverte pour satisfaire les besoins en équipements informatiques des télétravailleurs en l’autorisant à vendre des livres, et, en même temps, n’ouvrir que les rayons papeterie et presse des librairies en leur interdisant de vendre des livres », poursuit Matthieu Orphelin.
« Nous ne pouvons pas d’un côté laisser Amazon vendre tout ce qu’il veut, et, en même temps, fermer les librairies dans la période de l’année (novembre décembre) où elles réalisent 25% de leur chiffre d’affaires. J’appelle le gouvernement à corriger cette incohérence, ce qui permettra de rendre le dispositif global plus lisible pour les citoyens. Evitons cette concurrence déloyale en autorisant l’ouverture des librairies dès maintenant, et pas dans 15 jours quand les premiers effets sanitaires du confinement commenceront seulement à se faire sentir », conclut le Président du groupe Écologie démocratie solidarité à l’Assemblée nationale.