L’agglomération angevine et des acteurs locaux se mobilisent pour développer l’alimentation locale
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L’agglomération angevine et des acteurs locaux se mobilisent pour développer l’alimentation locale

Ce mercredi 21 février 2024, une quarantaine d’acteurs locaux présents sur le territoire d’Angers Loire Métropole ont signé une charte d’engagements afin de promouvoir une alimentation locale.

Une quarantaine de partenaires s’engagent pour une meilleure alimentation – © Angers.Villactu.fr

Après plusieurs mois de concertation menée avec les acteurs locaux du système alimentaire, un projet alimentaire territorial (PAT) a été lancé en 2019. Son objectif est de permettre aux habitants d’Angers Loire Métropole d’avoir accès à une alimentation saine et locale. Ce mercredi 21 février 2024, une quarantaine de partenaires étaient réunis pour signer une charte d’engagements, avec des objectifs précis à atteindre d’ici 2030.

« Cette charte vise à recenser un panel d’actions et d’initiatives qui témoignent du degré d’avancement de nos objectifs en matière d’alimentation saine, locale et pour tous dans notre territoire. C’est un outil au service de l’atteinte de nos objectifs, qui sont ambitieux et qui ont été clairement énoncés : atteindre, à l’horizon 2030, 40 % de la surface agricole utile avec une forte qualité environnementale, doubler l’autonomie alimentaire du territoire et atteindre 50 % d’alimentation durable dont 20 % de bio dans l’assiette des habitants », a expliqué Jean-Marc Verchère, maire d’Angers et président d’Angers Loire Métropole (ALM).

Parmi les signataires de cette charte se trouvent des collectivités, des établissements publics, des acteurs économiques, des agriculteurs, ou encore des associations et acteurs de la solidarité.

Signature charte projet alimentaire territorial (PAT)

Les acteurs locaux ont signé la charte – © Angers.Villactu.fr

« Nous avons entendu le désarroi de la filière agricole locale »

« Nous voulons soutenir l’agriculture de notre territoire. Défendre une politique alimentaire responsable, c’est vouloir produire mieux, au niveau local et en gaspillant moins en bout de chaine. C’est aussi agir en faveur de la reprise des exploitations. Aujourd’hui, 140 exploitations sur 450 sont sans repreneur. Nous avons entendu le désarroi de la filière agricole locale. Il faut les écouter et les soutenir », a indiqué Dominique Bréjeon, vice-président d’ALM en charge de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Parmi les acteurs locaux qui ont signé la charte, certains ont déjà mis en place des actions concrètes. Parmi les nombreux acteurs signataires de la charte, citons la cuisine centrale Papillote et Compagnie qui favorise les produits bio et locaux, le CCAS de Saint-Barthélémy-d’Anjou qui a mis en place un rayon vrac dans l’épicerie sociale afin de sensibiliser à l’achat en vrac et l’AURA qui a construit un atlas de l’offre alimentaire alternative de proximité. De leur côté, Resto-Troc mène un projet de quartier avec les habitants de Monplaisir appelé « Ensemble vers une alimentaire saine, durable et locale » qui permet notamment de participer à des ateliers de cuisine.

Par Sylvain Réault.