L’Agence d’urbanisme de la région angevine (Aura) fêtait ce jeudi 7 octobre 2021 au Centre de congrès ses 50 ans en présence de 300 participants. L’occasion pour cette agence ayant le statut d’association de revenir sur la manière dont elle a accompagné les élus locaux à façonner les villes.
Ce jeudi 7 octobre, au Centre de congrès, l’Agence d’urbanisme de la région angevine (Aura) fêtait ses 50 ans. Un demi-siècle au service des territoires et des collectivités. Près de 300 participants, élus, acteurs locaux, partenaires, salariés actuels ou anciens étaient présents.
Installée à sa création au 86 rue du Mail, l’Aura a ensuite déménagé rue Desjardins avant de revenir rue du Mail, au 83, puis de s’installer en 1999 au numéro 29. Tout au long de ces années, l’Aura a travaillé sur des sujets aussi divers que l’habitat, les déplacements, l’environnement et l’économie locale. Structure d’ingénierie territoriale et urbaine, cet organisme accompagne depuis 20 ans les élus locaux à travers des études, des analyses et des temps d’échange.
« C’est un rouage essentiel de la réflexion urbaine de notre territoire qui fait peu parler de lui auprès du grand public. C’est un outil pour les élus en étant une structure qui a le temps de penser », explique Christophe Béchu, maire d’Angers et président d’Angers Loire Métropole.
L’Aura compte 22 salariés aux métiers très variés : urbaniste, démographe, économiste, statisticien ou encore documentaliste. Cette agence, au statut d’association, est financée par les collectivités et des partenaires. Elle intervient auprès de 12 collectivités, parfois extérieures au département.
« Cette agence a contribué à la manière dont la ville d’Angers s’est développée au cours de ces dernières décennies. On peut citer des opérations emblématiques sur lesquelles l’Aura a participé, comme le Front de Maine ou la place de la République », complète Roch Brancour, adjoint à l’urbanisme et président de l’agence.
A Angers, l’Aura a également accompagné la ville sur de nombreux sujets comme la vacance commerciale, l’artificialisation des sols, l’étalement urbain ou le logement étudiant. Dernièrement, l’Aura vient de lancer une grande enquête sur la mobilité. Il s’agit de faire une photographie des usages avant la mise en service des lignes B et C du tramway. L’objectif est de pouvoir mesurer l’évolution des habitudes des habitants de l’agglomération.
L’Agence d’urbanisme de la région angevine (Aura) n’est toutefois pas totalement coupée des habitants du territoire. « L’agence est ouverte au public et il nous arrive de travailler avec les habitants lors de phase de concertation. Plus récemment, nous avons accompagné des élèves d’une classe de 6e sur la ville de demain », ajoute Alexandra Le Provost, directrice de l’Aura.