La ville d’Angers et les acteurs du football amateur angevin, réunis ce mardi 22 mars au stade de Frémur, ont signé une convention visant à donner davantage de moyens aux clubs afin d’accueillir les jeunes dans les meilleures conditions.
La ville d’Angers, accompagnée de quatre partenaires (La Ligue de football des Pays de la Loire, le district de football de Maine-et-Loire, l’Office municipal des sports (OMS), l’Institut de formation en éducation physique et en sport d’Angers) étaient réunis ce mardi 22 mars au stade de Frémur à Angers pour signer la convention 2022-2025 de soutien au football amateur angevin.
« Cette signature vient concrétiser le constat formulé lors des États généraux du football amateur angevin qui a observé une dégradation de la situation de certains clubs de football de proximité, souligne Charles Diers, adjoint aux sports. Avec nos partenaires, il nous apparaît essentiel d’accompagner les clubs amateurs du territoire qui ont en charge près de 3 000 licenciés afin qu’ils puissent renforcer leur vocation éducative, sociale et citoyenne. »
Concrètement, la ville d’Angers et les partenaires souhaitent accompagner les clubs dans la structuration de leur projet associatif, prioriser et renforcer le rôle éducatif et social des clubs formateurs de jeunes (âgés de 6 à 17 ans) et mieux répartir l’offre associative sur le territoire afin de permettre la pratique du football au plus grand nombre.
Parmi les principaux objectifs : développer et améliorer les possibilités de pratique du football amateur pour l’ensemble de la population angevine intéressée, dans le cadre d’un projet global, commun aux acteurs locaux concernés et formalisant les bases d’un partenariat entre les clubs, la Ligue de Football, le District de football de Maine-et-Loire, l’OMS, l’IFEPSA et la ville d’Angers ; former des encadrants, des dirigeants sportifs et administratifs, des bénévoles ainsi que des jeunes arbitres et mutualiser les énergies pour agir contre la violence et les incivilités.
La convention signée le 22 mars prévoit des moyens supplémentaires, avec une enveloppe globale de 100 000 euros par an jusqu’en 2025.