Culture

La ville réagit à la disparition du sculpteur François Cacheux

Dans un communiqué, la ville d’Angers a réagi à la disparition du sculpteur François Cacheux :

« Angers perd un grand sculpteur, un ami. François Cacheux a été en 1982 l’un des artistes de renom invités par Jean Commère au premier Salon d’Angers dont il restera au fil des années une des figures marquantes. L’intérêt porté à son œuvre par la Ville d’Angers a conduit à l’organisation de plusieurs expositions qui ont permis aux angevins de découvrir sculptures, sanguines et pastels. Des commandes municipales inscrivent des créations de l’artiste dans la cité : « L’Eve à la pomme », « La Matinée », le buste de Jean Monnet et la sculpture monumentale de Jean Moulin. Attaché à l’Anjou, il annonce en 1989 sa volonté de faire don à Angers d’une part significative de ses œuvres. En 1999, effectue un don de 70 dessins, de 12 pastels, de 22 bronzes (bustes et petites sculptures) et d’une grande sculpture, « La Loire pensive ».

Ces œuvres entrent dans le patrimoine des musées de la ville. Le Maire d’Angers, Jean-Claude Antonini inaugure en juillet 2001 un musée de sculptures en plein air à l’Arboretum après avoir fait procéder à la fonte de « La Première Promesse », de « l’Aphrodite dansant », de « La Grande danseuse », de « La Musique » et du « Jeune chef d’orchestre ». L’orangerie de l’Arboretum, qui contient les esquisses en bronze, les dessins et les pastels, est ouverte au public en 2003. François Cacheux a également réalisé de grandes sculptures pour trois communes de l’agglomération que sont Trélazé, Saint-Gemmes-sur-Loire et Avrillé. Il s’agissait d’une longue histoire d’amitié et de générosité entre l’artiste et la Ville d’Angers.

Jean-Claude Antonini et l’ensemble du Conseil Municipal expriment leur profonde tristesse et s’associent à la peine de sa veuve et de sa famille et lui présentent leurs très sincères condoléances ».