La Ville décide d’étendre la vidéoverbalisation
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La Ville décide d’étendre la vidéoverbalisation

Avec une hausse sur un an de 25 % du « stationnement abusif », la Ville a pris la décision d’étendre la vidéoverbalisation à l’ensemble du territoire.

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La vidéoverbalisation va s’étendre à toute la ville – © Fotolia

Ce lundi 27 novembre, le conseil municipal sera amené à se prononcer sur l’extension à l’ensemble de la ville de la vidéoverbalisation. Instaurée en 2013 rue de la Roë afin d’éviter le stationnement gênant pour le passage du tramway, elle avait connu un développement l’année dernière avec cinq autres zones concernées dans le centre-ville d’Angers : place Mendès-France, rue Saint-Maurille, rue David-d’Angers, rue Botanique et le parvis de l’Hôtel de ville.

Entre le 1er janvier et le 24 novembre 2023, 1 042 situations de stationnement abusif ont été traitées, soit une hausse de 25 % en un an. Ces situations ont entraîné une augmentation du nombre d’interventions de la police municipale (+5 %). « La vidéoverbalisation permet de libérer des moyens physiques », indique le maire d’Angers, Jean-Marc Verchère.

213 caméras de vidéoprotection

De quelques caméras avant 2014, notamment autour de la gare, la municipalité en place a déployé, au rythme de 25 à 30 nouvelles par an, la vidéoprotection sur l’ensemble de la ville, jusqu’à en compter aujourd’hui 213, dont 69 uniquement dans le centre-ville d’Angers. Elles ont permis sur l’année 2023 1 143 vidéoverbalisations et 153 réquisitions judiciaires. « C’est un déploiement progressif et concerté avec la police nationale et les adjoints de quartier », explique Jeanne Behre-Robinson (Horizons), adjointe au maire d’Angers en charge de la sécurité et de la prévention.

Ce lundi soir, le conseil municipal devra se prononcer sur l’extension de la vidéoverbalisation à l’ensemble des 213 caméras présentes dans la ville. « Au début, place Mendès-France, nous avons vidéoverbalisé cinquante fois par jour. Désormais, il n’y a plus de problème », note Jeanne Behre-Robinson.

Chaque jour, ce sont trois agents de la Ville qui travaillent au sein du centre de supervision urbain. « Aujourd’hui, en cas de stationnement gênant, ils sont obligés de faire se déplacer une équipe de la police municipale. Avec la vidéoverbalisation, il n’y aura pas besoin de mobiliser une équipe », souligne l’adjointe au maire d’Angers en charge de la sécurité et de la prévention.

Par Sylvain Réault.