À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la ville d’Angers organise tout au long du mois de novembre le « Mois pour agir contre les violences sexistes et sexuelles ».
Depuis trois ans, la ville d’Angers, en lien avec 22 partenaires, organise le « Mois pour agir contre les violences sexistes et sexuelles », à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui a lieu le 25 novembre. « En France, une femme sur deux déclare avoir déjà subi une violence sexuelle. Derrière ce chiffre glaçant, il y a une réalité implacable : les violences sexistes et sexuelles ne sont pas des faits isolés. Elles peuvent toucher chacun d’entre nous, que ce soit en tant que victime, proche, ou témoin », souligne Christelle Lardeux-Coiffard, adjointe aux Solidarités actives et aux Droits des femmes.
Une vingtaine d’événements
Ciné-débat, expositions, rencontres, ou encore ateliers, tout au long du mois de novembre, ce ne sont pas moins de 21 événements qui seront proposés. En 2024, les thèmes seront la diversité des violences sexistes et sexuelles, qui peuvent se manifester dans des contextes variés, et la prévention dès le plus jeune âge de ces violences.
« Une femme meurt sous les coups de son conjoint tous les trois jours, rappelle Christelle Lardeux-Coiffard. Il y a aussi toutes ces violences banalisées que l’on peut trouver dans l’espace public ».
Un partenariat avec les boulangeries
Pour cette nouvelle édition du Mois pour agir contre les violences sexistes et sexuelles, la Ville s’est associée à douze boulangeries pour une campagne d’information et de sensibilisation. Plus de 100 000 emballages de baguettes de pain, floqués d’un « violentomètre », avec les numéros utiles et d’urgence, seront ainsi distribués durant le mois de novembre. Le « violentomètre » a été conçu en 2018 par les Observatoires des violences faites aux femmes de Seine-Saint-Denis et Paris, l’association En Avant Toute(s) et la mairie de Paris, afin de prévenir les différentes situations de violences.
« C’est aussi l’occasion d’ouvrir le débat et que chacun puisse se réinterroger sur ce qu’il vit, mais aussi sur ce que ses proches vivent », complète Jeanne Behre-Robinson, adjointe à la Sécurité et à la Prévention.
Le programme complet du Mois pour agir contre les violences sexistes et sexuelles est à retrouver en ligne.
Par Sylvain Réault.
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