Depuis ce 18 mai, la célèbre Tapisserie de l’Apocalypse, conservée au sein du château d’Angers, est inscrite par l’Unesco au registre « Mémoire du monde ».
La Tapisserie de l’Apocalypse est conservée au sein du château d’Angers – © Angers.Villactu.fr
Bonne nouvelle pour le patrimoine et le tourisme angevin. La Tenture de l’Apocalypse vient d’être inscrite par l’Unesco au registre « Mémoire du monde ». « L’Apocalypse d’Angers est le patrimoine des Angevins et des Français. La voir figurer dans le registre Mémoire du monde de l’Unesco est une grande fierté », se félicite le maire d’Angers, Jean-Marc Verchère.
La Tenture de l’Apocalypse est une représentation de l’Apocalypse de Jean réalisée à la fin du XIVe siècle sur commande du duc Louis 1er d’Anjou. Cette œuvre est le plus important ensemble de tapisseries médiévales subsistant au monde.
L’Unesco a mis en place le programme « Mémoire du monde » en 1992. Tout comme le classement au Patrimoine Mondial de l’Humanité attribue une reconnaissance internationale aux sites exceptionnels, l’inscription au registre « Mémoire du monde » recense les documents d’intérêt universel qu’ils soient graphiques, sonores, audiovisuels, multimédia ou textiles. L’objectif de ce programme Unesco est de sauvegarder les collections ayant une valeur patrimoniale pour toute l’humanité et de faire en sorte qu’elles soient préservées dans les meilleures conditions.
« Cette tenture est impressionnante par sa taille et son histoire. De plus de 100 mètres de long, elle revêt une importance mondiale en tant que dernier témoignage des grandes tapisseries médiévales. Il s’agit bien de la plus ancienne et la plus grande tapisserie conservée au monde. Depuis sa création au XIVe siècle, elle a donné à voir une nouvelle forme de fabrication proto-industrielle de tapisserie. Copiée, jamais égalée, elle continue d’inspirer les historiens et les artistes de la scène internationale. Angers a la chance d’avoir ce patrimoine textile exceptionnel sur son territoire. À nous de contribuer à la faire rayonner désormais ! », s’enthousiasme Jean-Marc Verchère.
