Après s’être imposée à Angers avec ses vélos et trottinettes, puis plus récemment à Bordeaux, la start-up angevine Pony avait décidé de partir à l’assaut de la capitale en postulant à un appel d’offres lancé par la ville de Paris qui avait pour objectif de réduire à trois le nombre d’opérateurs de trottinettes électriques. Au grand dam de l’équipe angevine, Pony n’a pas été choisi.
C’est un coup dur pour l’entreprise angevine. Après plusieurs mois de travail pour tenter de s’imposer sur le marché des trottinettes dans la capitale française, la ville de Paris a décidé de choisir trois autres opérateurs suite à son appel d’offres.
Les cofondateurs de Pony, Paul-Adrien Comerais et Clara Vaisse, estiment que cette « décision est catastrophique pour le secteur tandis que 2114 parisiens s’étaient engagés à adopter 1 à 5 trottinettes Pony pour les partager avec leurs voisins. Eux comme nous sommes abasourdis ».
« La mairie avait l’opportunité de promouvoir un modèle original fondé sur le partage de la valeur créée avec les habitants, comment comprendre qu’elle ait privilégié des acteurs dont le comportement est à l’origine du rejet initial des trottinettes par les riverains », se demande Paul-Adrien Comerais. Selon lui, cette décision « montre que les objectifs affichés de durabilité, efficacité environnementale et impact social ne sont qu’une façade ! Encore aujourd’hui, un lobbying efficace prime sur le fond ».
« Finalement, aucune entreprise française n’est sélectionnée dans les trois lauréats: Américain, Allemand et Néerlandais. La ville de Paris ne soutient pas le made in France ni les efforts de relocalisation », estime-t-il.
La start-up angevine sera toutefois présente à Paris avant la fin de cette année avec le lancement de son vélo à assistance électrique deux places pour lesquels Pony a reçu les autorisations administratives.
Pony n’a pas été sélectionné pour opérer ses trottinettes à Paris
Pourtant, 2114 parisiens s’étaient engagés à adopter 1-5 trottinettes pony pour les partager avec leurs voisins. Eux comme nous sommes abasourdis
Cette décision est catastrophique pour le secteur.
Pourquoi?— Paula ?? (@cormerap) July 23, 2020