Initiée par Angers Loire Métropole, une série d’opérations de régulation de la population de chevreuils est organisée dans le parc de Pignerolle, à Saint-Barthélémy d’Anjou, en ce début d’année. La conseillère municipale Claire Schweitzer et l’association 269 Life France dénoncent la décision.
Les chevreuils seraient trop nombreux au sein du parc – © Adobe Stock
Vendredi 22 décembre, Angers Loire Métropole a entrepris une opération de régulation de la population de chevreuils au parc de Pignerolle, situé à Saint-Barthélémy d’Anjou. Trois autres actions auront lieu le jeudi 4 janvier, le mercredi 10 janvier et le mercredi 24 janvier.
Face à cette décision, la conseillère municipale et communautaire de la France Insoumise, Claire Schweitzer, dénonce « un schéma mortifère » et demande l’interruption de ces opérations pour que « d’autres solutions, non létales, soient trouvées ».
« Dans cette situation, qui dit régulation, dit chasse. Les chevreuils en surnombre vont être simplement éliminés. Cette solution est inacceptable. Alors qu’Angers Loire Métropole vient d’adopter son plan biodiversité, il est temps, en 2024, d’adopter des procédures non létales pour gérer les populations animales en surnombre, que cela soit en ville, dans les parcs ou dans toutes les zones naturelles du territoire. Il faut sortir de ce schéma mortifère, les animaux ont toute leur place dans leur milieu, et si ce milieu se trouve en déséquilibre, la solution simpliste de la chasse ne doit plus faire partie des options », indique la conseillère communautaire dans un communiqué.
Une protestation devant la mairie d’Angers
En parallèle, l’association 269 Life France organise une manifestation devant la mairie d’Angers ce samedi 6 janvier à 13 h 30 pour dénoncer la décision « d’abattage programmé de la population de chevreuils ».
« Rappelons qu’un plan biodiversité a été adopté en novembre 2023 par Angers Loire Métropole. Que ce plan met au cœur des préoccupations l’appréhension du vivant, la préservation des milieux naturels et de tous leurs habitants. Assassiner ces individus qui sont légitimes à occuper des espaces naturels n’est plus une solution en cohérence avec les aspirations de notre société et aux engagements que prend la municipalité en termes de préservation de la biodiversité. Nous pouvons et nous devons faire mieux et autrement », explique l’association.
