Le moustique tigre continue d’étendre sa présence dans le département. La préfecture appelle notamment « à la mobilisation des collectivités et des citoyens ».
Depuis la mi-août 2024, cinq nouvelles communes ont été déclarées colonisées par le moustique tigre dans les Pays de la Loire, portant à 41 le nombre total de communes concernées.
En Maine-et-Loire, la commune de Cholet rejoint les 11 communes déjà touchées : Trélazé (depuis 2017), Chacé (Bellevigne-les-Châteaux, depuis 2018), Les Garennes-sur-Loire (depuis 2020), ainsi qu’Angers, Avrillé, Mûrs-Erigné, Saint-Melaine-sur-Aubance, Saumur et La Séguinière (depuis 2023), et Brissac Loire Aubance et Soulaines-sur-Aubance (depuis 2024).
Bien que le moustique tigre ne soit pas naturellement porteur de virus tels que la dengue, le chikungunya ou le Zika, il peut les transmettre après avoir piqué une personne déjà infectée, revenant d’une zone touchée. Le préfet de Maine-et-Loire, Philippe Chopin, « appelle toutes les collectivités à renforcer leurs efforts dans la lutte contre ce vecteur ».
Il leur demande de « sensibiliser les citoyens aux gestes de prévention, mettre en place un programme de contrôle et de suppression des gîtes larvaires dans les espaces publics urbanisés, prescrire aux propriétaires de terrains des mesures pour lutter contre le développement des moustiques et désigner un référent technique pour coordonner ces actions ».
Pour limiter la prolifération des moustiques tigres, la préfecture conseille de « vider une fois par semaine les petites réserves d’eau stagnante (coupelles, gamelles, seaux, arrosoirs, etc.), couvrir hermétiquement les récupérateurs d’eau de pluie et les petites piscines, vérifier le bon écoulement de l’eau sur les terrasses, gouttières et caniveaux, mais aussi remplir les coupelles de sable pour éviter l’accumulation d’eau stagnante ».
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