Véritable institution du centre-ville d’Angers, la librairie Richer connaît une rentrée difficile. Installée rue Chaperonnière, la librairie a été placée en redressement judiciaire.
Présente dans l’hyper-centre d’Angers depuis 1945 et son rachat par la famille Richer, la librairie du même nom connaît depuis quelques années des difficultés. Aujourd’hui, un repreneur est espéré pour éviter la fermeture.
Le commerce, géré par Pierre Richer, petit-fils du fondateur en 1927, est placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce, depuis ce 1er septembre. La librairie fera l’objet d’une période d’observation de six mois et d’un inventaire de ses biens immobiliers.
Pierre Richer espère que le dépôt de bilan va permettre de sauver la librairie en attirant d’éventuels repreneurs.
L’institution angevine qui a compté jusqu’à 40 salariés est passé à 22 employés. En juin 2015, le nouveau directeur de la librairie, Antoine Boussin, ancien éditeur parisien recruté trois ans plus tôt avait été licencié. Quatre autres salariés avaient subi le même sort.
Aujourd’hui âgé de 65 ans, Pierre Richer estime que la librairie a encore un beau potentiel. Il recense trois causes aux difficultés rencontrés : la concurrence d’internet ; le marché du livre qui est en berne, mais également la désertion du centre-ville d’Angers au profit d’Atoll ou d’Espace Anjou.