Ce mardi 19 septembre, de nombreux élus et acteurs économiques sont venus assister à la pose de la première pierre du futur centre de formation de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Maine-et-Loire, situé dans le quartier de Belle-Beille, à Angers.
De nombreux élus sont venus assister à la pose de la première pierre du nouveau centre de formation en compagnie d’élèves du CMA – © Angers.Villactu.fr
Un nouveau chantier est sorti de terre dans le quartier de Belle-Beille, à Angers. Présente rue Darwin depuis 1985, la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) de Maine-et-Loire vient de poser la première pierre d’un tout nouveau centre de formation professionnelle, initiant une série de travaux de restructuration et de reconstruction du site.
Un projet de 26 millions d’euros
Par la pose symbolique d’une première pierre, la CMA de Maine-et-Loire entame dès à présent une profonde restructuration de son site. « Cette première pierre est un moment clé pour nous. C’est l’aboutissement de longues années de préparation, d’échanges, de négociations. Nous y sommes enfin », a expliqué Nadège Dekenuydt, présidente de la CMA de Maine-et-Loire.
Le site, desservi par la nouvelle ligne de tramway, connaîtra une transformation majeure avec la consolidation des différents bâtiments du centre de formation professionnelle, actuellement dispersés sur le site, et la création de locaux dédiés à la formation et à l’apprentissage, ainsi que d’un nouveau siège.
Fruit d’une réflexion entamée il y a près de dix ans, le choix d’un déménagement dans la zone de Saint-Serge avait été évoqué, puis rapidement abandonné. « C’est un bon choix pour Belle-Beille qui est un quartier en pleine mutation », a ajouté Jean-Marc Verchère, maire d’Angers.
Le projet dispose d’un budget de 26 millions d’euros, dont 12 millions de la région Pays de Loire et une subvention annuelle de 500 000 euros d’Angers Loire Métropole. L’activité du site sera maintenue le temps des travaux qui sont estimés à quatre ans, portant l’inauguration à 2027.
L’architecte Thierry Bellanger du cabinet nantais GPAA est à la tête du projet – © GPAA
Promouvoir l’artisanat
Souhaitant renforcer la formation professionnelle et l’artisanat dans la région, la réorganisation du site s’inscrit, selon Joël Fourny, président de la CMA nationale dans « une obligation de former. Les besoins en main-d’œuvre sont considérables pour les entreprises artisanales qui sont pourtant, le cœur des communes. L’artisanat est une économie de proximité qu’il faut à tout prix maintenir ».
Au total, la CMA de Maine-et-Loire compte près de 1 500 élèves chaque année et propose des formations dans une vingtaine de secteurs de l’artisanat.
Par Eline Vion.
