Julien Bayou, soupçonné de violences psychologiques sur une ex-compagne, s’est défendu ce mercredi 4 octobre.
Le député de Paris a effectué sa rentrée parlementaire, malgré sa mise en retrait de la co-présidence des Verts.
Ce mercredi 4 octobre, Julien Bayou est sorti du silence pour répondre aux soupçons de violences psychologiques sur une ex-compagne. Il en a profité pour fustiger la prise de parole de Sandrine Rousseau.
« Je suis dans la situation de quelqu’un innocent des faits dont on ne l’accuse pas » ou encore « Il n’y a pas d’accusation, je ne peux pas m’en défendre, et pourtant je suis présumé coupable », a indiqué Julien Bayou.
Le député de Paris rejette catégoriquement les déclarations de sa collègue Sandrine Rousseau qui l’accusait d’avoir eu des « comportements de nature à briser la santé morale des femmes ».
Julien Bayou se défend en expliquant : « pour définir les violences psychologiques, l’intention est un élément important. Cela repose sur des faits identifiables : des menaces, des intimidations, des moqueries, le fait de rabaisser la personne, de lui imposer des opinions. Il n’y a rien de tout cela. Il s’agit d’une rupture très douloureuse avec des souffrances partagées. Je ne suis pas l’auteur intentionnel des souffrances, réelles, de mon ex-compagne ».
Selon lui, Sandrine Rousseau « est allée trop loin et tout le monde le mesure ». Il accuse d’ailleurs sa collègue de « dévoyer » le féminisme.