Avant le conseil municipal qui avait lieu hier soir, la minorité angevine accusait l’équipe de Frédéric Béatse d’avoir dépensé 92 000 € pour financer des études et conseils politiques.
Interrogé par l’opposition sur les liens entre certains marchés publics passés par la ville d’Angers et des études et sondages réalisés pour le maire d’Angers, ce dernier a réagi : « Ces marchés sont tout à fait légaux. La Ville, comme toutes les villes de droite et de gauche, a recours à ce type d’accompagnement et conseils de communication. Il ne s’agit pas de documents qui présentent des enjeux électoraux ».
Ce mardi soir, Jean-Claude Bachelot, adjoint au Maire et délégué aux marchés publics réagit dans un communiqué :
« Nous avons assisté hier soir à une attaque calomnieuse de l’opposition qui n’avait qu’un seul but, celui de déstabiliser la municipalité à quelques mois des élections. Comme l’a rappelé le maire hier soir, lors du conseil municipal, l’ensemble des éléments qui ont été diffusés ne présente aucun caractère illégal et tous les marchés avec les prestataires de communication sont passés comme pour toutes les autres prestations de la Ville. La Ville d’Angers comme un grand nombre de collectivités, est accompagnée par des consultants extérieurs. C’est le cas pour le service communication comme pour toutes les autres politiques publiques. Les documents produits hier soir par l’opposition ont été totalement détournés : des éléments réalisés pour le compte de la Ville et d’autres pour le compte de l’association Aimer Angers notamment un baromètre de l’opinion des Angevins en juin 2012 dont la facture a été totalement réglée par l’association. Le choix de faire appel à des intervenants de renommée nationale a pour seul objet de valoriser le territoire angevin et de mieux répondre aux attentes de ses habitants. Pour autant, les éléments produits par les consultants et leurs écrits n’engagent que leurs auteurs surtout quand ils ne sont pas suivis d’effet. Il est important de rappeler que la ville a diminué les budgets de la communication et notamment ceux liés à ce type de prestations depuis l’élection de Frédéric Béatse, notamment en ne renouvelant pas le contrat de prestation d’Euro RSCG, en novembre 2012. Cette campagne de déstabilisation est purement scandaleuse. Elle distille le poison du doute. Elle ne sert personne si ce n’est l’extrême droite. Ceux qui utilisent ce type de méthode doivent en assumer clairement la responsabilité ».