Economie

Immobilier neuf : Angers, une ville jugée à « risque » pour l’investissement

L’investissement immobilier est actuellement boosté par le dispositif Pinel. Le Laboratoire de l’immobilier a publié la liste des 64 communes éligibles au dispositif Pinel, où des risques locatifs peuvent se présenter.

Selon une étude du Laboratoire de l’immobilier, l’attrait fiscal dispositif dit « Pinel », qui vient d’être prorogé d’un an, jusqu’au 31 décembre 2017, dans le projet de loi de finances pour 2017, ne doit toutefois pas masquer les règles de prudence à observer avant d’investir. Ainsi, 64 communes dont Angers sont classées à risque.

Le Laboratoire de l’immobilier, spécialiste de la sélection de programmes neufs, a publié la liste des 64 communes éligibles au dispositif Pinel, où des risques locatifs peuvent actuellement se présenter. Certaines sont à éviter, d’autres à surveiller.

Soubien bon élève dans les différents classements, la ville d’Angers est considérée comme étant à risque pour un investissement locatif privé.

Pour établir cette liste, l’organisme a croisé plusieurs critères quantitatifs et qualitatifs.

« Nous mettons en garde les investisseurs contre la multiplication des agréments préfectoraux, qui ont permis notamment à certaines communes classées en zone B1 et B2 de bénéficier du dispositif Pinel, explique le Laboratoire de l’immobilier. En effet, toutes ces communes ne présentent pas les signes habituels d’une pénurie de logements tels qu’un faible taux de vacance, une forte évolution du nombre de ménages ou encore une faible activité de construction. Certaines, au contraire, disposent d’une offre de logements abondante, voire excessive. »

Les villes à éviter comptent différents mauvais points comme un taux de vacance élevé (entre 9 % et 20 % contre 7,7 %, en moyenne, en France), une évolution démographique défavorable et un rythme de construction de logements neufs soutenu ou qui s’accélère.

La Ville d’Angers se trouvent parmi les villes « à surveiller », soit  en zone B2, que les experts qualifient de « marchés sous-tendus, et donc à risque… »

« Ces recommandations prévalent à l’échelle de l’agglomération, mais une petite opération bien placée en hypercentre (produit rare…) peut s’avérer pertinente même sur un marché détendu ; ce type d’investissement nécessite toutefois une analyse plus fine et une bonne connaissance du marché immobilier, souvent réservées aux investisseurs les plus expérimentés. », explique Franck Vignaud, responsable du Laboratoire de l’immobilier.