Afin de lutter contre la très forte hausse des prix de l’immobilier et les difficultés à trouver une location, l’agglomération voulait être classée en « zone tendue ». Une demande refusée par l’État.
Fin 2022, le maire d’Angers Jean-Marc Verchère indiquait sa volonté de demander à l’État de classer l’agglomération en « zone tendue » afin de soulager un marché de l’immobilier particulièrement difficile à Angers.
La demande formulée au printemps dernier a été refusée par l’État rapporte le quotidien Ouest-France. Pour classer une ville en « zone tendue », l’État se base sur des données de 2019. Une époque où le marché de l’immobilier n’était pas aussi tendu qu’aujourd’hui à Angers. La Ville n’exclut pas de renouveler sa demande dans les années à venir.
Créée en 2013, la notion de zone tendue qualifie les agglomérations où il y a un déséquilibre entre l’offre et la demande de logements. En France, près de 30 agglomérations sont classées en « zone tendue », comme Nantes, Bordeaux, Toulouse ou encore Lyon.
Ce classement permet notamment de limiter la hausse des loyers, diminuer le délai de préavis pour le locataire et instaurer une taxe sur les logements vacants.