Le 5 octobre 2017, les accusations d’harcèlement sexuel, contre le célèbre producteur américain Harvey Weinstein sont dévoilées. Cinq jours plus tard, l’actrice américaine Alyssa Milano relaie le hastag #MeToo sur les réseaux sociaux.
Le hashtag #MeToo a été utilisé par nombreuses femmes en octobre 2017 © Flickr
Le 5 octobre 2017, après plusieurs mois d’enquête, la presse a dévoilé les accusations d’harcèlement sexuel visant le célèbre producteur américain Harvey Weinstein. Elles ont été intensément relayées sur les réseaux sociaux sous le hashtag « #MeToo ».
Cette onde de choc a-t-elle provoqué des changements notables ?
Les révélations sur le producteur américain Harvey Weinstein ont fait naitre de nombreuses réactions.
Sophie Sandberg, activiste new yorkaise en a été témoin. Ce mouvement a permis de mettre son action sous les feux des projecteurs. Elle constate que la mobilisation générale s’est considérablement émoussée. Elle déclare : « On a toujours autant de signalements de harcèlement, et tant de gens y font face quotidiennement … Il y a eu des conséquences pour les gens de pouvoir, mais cela n’empêchera pas l’agresseur du coin de la rue d’harceler une jeune fille ». Ce mouvement a provoqué la chute de nombreuses personnalités dont Andrew Cuomo, l’ex gouverneur de New York et l’icône du RNB, R. Kelly condamné à 30 ans de prison.
L’activiste n’est pas pour autant pessimiste, car le cadre législatif de 22 Etats a connu quelques aménagements consécutivement à cette onde de choc. Le délai de prescription pour les délits de harcèlement sexuel a été allongé.
Sophie Sandberg ajoute : « Beaucoup d’hommes ont été énervés de voir les règles changer. Ils disent que le mouvement, que le féminisme sont allés trop loin. Donald Trump n’est qu’un exemple parmi d’autres de cela ».
