De nombreux jeunes ont défilé dans les rues d’Angers à l’occasion de la grève mondiale pour le climat. Cette marche, à l’initiative de Youth for Climate, avait notamment pour but de dénoncer « l’inaction politique face au dérèglement climatique ».
La grève mondiale pour le climat a été lancée pour la première fois en 2018 par Greta Thunberg. Depuis, chaque année au printemps, dans le monde entier, des jeunes participent à une grève pour le climat un vendredi après-midi.
Ce 25 mars, à l’appel du mouvement Youth for Climate Angers, 400 jeunes étaient rassemblés place Lorraine. Avec une actualité dense, marquée notamment par la crise sanitaire et la guerre en Ukraine, les jeunes présents entendaient remettre la question climatique sur le devant de la scène.
« On est ici pour notre avenir, explique Seiji, lycéen angevin et membre de Youth for Climat. La question du climat est peu abordée pour ces élections présidentielles, c’est pourtant un enjeu majeur, il faut agir maintenant si nous voulons que les choses changent. Depuis de nombreuses années, rien n’a été fait pour la cause climatique, il faut que les gouvernements arrêtent d’être dans l’inaction. »
Le cortège, constitué en grande majorité de lycéens, s’est élancé aux alentours de 14h30 pour défiler dans les rues du centre-ville d’Angers. Si l’ambiance est festive, les revendications écrites sur les pancartes sont nombreuses.
Pendant plus d’une heure, les manifestants ont marché au rythme des slogans : « Et 1, 2 et 3 degrés, c’est un crime contre l’humanité », « On est plus chaud, plus chaud, plus chaud que le climat », « Un pas en avant, un pas en arrière, c’est la politique du gouvernement ».
Au milieu du boulevard du Roi René, Annick Martin, animatrice au comité angevin du Mouvement de la paix a pris la parole devant les jeunes : « Il n’y a pas plus anti-écologique que la guerre. On a émis des gaz à effet de serre pour construire un monde que nous sommes en train de détruire en créant de la souffrance et de la misère. La guerre augmente les inégalités et sera source de nouveaux conflits. »
Elle se dit notamment inquiète des conséquences que la guerre pourrait avoir sur l’environnement. « Les centrales nucléaires peuvent être un danger. Il y a de nombreuses usines classées Seveso. Il peut y avoir des catastrophes pour les habitants. Les milliards qui sont dépensés dans cette guerre ne vont pas dans la transition énergétique ».