Les agents de stérilisation poursuivent leur mobilisation. Après deux jours de grève fin janvier, ils dénoncent des engagements non tenus et appellent à une nouvelle mobilisation les 6 et 7 février.
Les agents du service de stérilisation du CHU d’Angers continuent la grève – © Archives – FO CHU
Les tensions perdurent au sein du service de stérilisation, où la mobilisation des agents ne faiblit pas. Après deux journées de grève fortement suivies les 30 et 31 janvier, les employés annoncent une nouvelle grève les 6 et 7 février prochains, dénonçant une absence de réponses concrètes de la direction.
Des engagements non tenus
Pour le syndicat FO du CHU d’Angers, « la situation s’enlise. Les engagements pris par la direction ne se traduisent pas dans les faits ». Parmi eux, le recrutement de 3,8 postes supplémentaires, annoncé pour la fin janvier, mais toujours en attente. Par ailleurs, « la charge de travail censée diminuer ne fait que croitre », tandis que « discussions sur les trames de plannings qui devaient aboutir à une réorganisation tenant compte des attentes du personnel n’avancent pas ».
Autre point de crispation : la revalorisation de la prime d’insalubrité. Actuellement fixée à 1,04 euro par jour, les agents demandent qu’elle soit portée à 4,12 euros, « comme l’a fait le CHU de Nantes en 2023 ». Une requête à laquelle la direction n’a pas donné suite.
Une situation bloquée
Face à cette impasse, les agents de stérilisation estiment que la direction ne prend pas la mesure du malaise et lui reprochent d’avoir interrompu les négociations. « Nos collègues avaient raison d’être méfiants, une nouvelle fois les promesses restent sans lendemain », affirme le syndicat.
Réunis en assemblée générale, ils ont décidé de poursuivre leur mobilisation en appelant à deux nouvelles journées de grève. Une situation qui pourrait perdurer si aucun accord n’est trouvé entre les parties.
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